Cécile Roumiguière
197 p.
Sarbacane, 2016 (exprim’)
Drew a dix-sept ans, on est grand à dix-sept ans. ourtant dans sa tête, Drew est encore cet enfant de neuf ans qui a pris le racisme de son père en plein plexus.
Drew déteste son père tout en cherchant à lui plaire. Jusqu’au jour où il rencontre…
Sky, une fille aussi fêlée que lui. Et solitaire. Et belle !
Une fille qui, comme lui – mais comme son père aussi-, est une fragile.

Drew Castan, dix-sept ans, toutes mes dents. Drew, Drew Castan… Arrête, Drew! La tempête, les images. Faut les bloquer. Des bulles acides. Les crever. Je voudrais vomir. J’ai envie de vomir depuis l’âge de neuf ans, depuis ce jour où mon père a lancé ce « sale nègre » par la vitre de la camionnette.

Deuxième chose qui attire : le titre. Enigmatique, délicat. Que se cache derrière ce mot.
Puis, on retourne l’objet et le regard est attiré par les premiers mots du résumé, aux airs poétiques rappelant Rimbaud…
Enfin, on entrouve le livre et on se laisse entraîné par l’histoire, par les mots de Cécile Roumiguière. On fait la connaissance d’Andrew ou plutôt Drew. C’est un jeune homme que l’on ne sent pas heureux, mal dans sa peau, dans sa vie, dans sa famille. Un père rustre, brusque, aux idées préconçues et malsaines. Une mère aimante. Une grand-mère apaisante, réconfortante.
Les Fragiles, c’est l’histoire de ce jeune homme qui cherche à plaire à son père, à être aimé…
Les Fragiles, c’est aussi l’histoire d’êtres malmenés par la vie, par les sentiments. Des êtres que se cherchent. Des êtres qui cherchent une reconnaissance.
Les Fragiles, c’est aussi l’histoire d’êtres malmenés par la vie, par les sentiments. Des êtres que se cherchent. Des êtres qui cherchent une reconnaissance.
Les Fragiles, c’est l’histoire des amours maladroits (souvent par manque de communication).
Dès les premières lignes, la tension dramatique est posée. Il s’est passé quelque chose, on ne sait pas quoi. L’auteur va le dévoiler, adroitement, petit à petit au cours de son récit. Les émotions émergent, de plus en plus puissantes. J’ai été prise d’une réelle empathie pour Drew et son amie Sky. On s’attache à eux, à leur fragilités. On sourit et on pleure à leurs côtés.
Cécile Roumiguière, dans ce roman, fait passer beaucoup de choses en émotions et en mots; elle évoque des thèmes forts et essentiels : l’amour, la haine, la communication, le racisme, la famille, la confiance en soi, l’adolescence…
Il est bien tentant ce livre ^^
Le titre et la couverture m’interpellent !
Une merveille ce roman… ❤