Lili Bumblebee vit recluse dans sa maison au bord de la mer, au milieu d’un capharnaüm comme on n’en a jamais vu ! C’est simple, pour rejoindre sa cuisine, elle doit escalader une vraie montagne – mais pas de celles qui sentent bon les fleurs et l’air pur. Pourtant, même si elle rêve d’aventure, et si rien de ce qu’elle accumule ne la satisfait, elle préfère rester là que d’affronter le dehors qui lui fait si peur.

Lili vit seule mais avec une montagne d’objets qui s’amoncèle. Chaque jour, elle se réveille à l’aube, escalade tout son bazar et atterrit dans sa cuisine.

Lili a tout mais pourtant elle s’ennuie. Elle tourne en rond et ne sort jamais. Elle est agoraphobe. Tout ce qui est en dehors de chez elle l’effraie. Pourtant, elle regarde souvent dehors? Elle observe, se raconte la vie des autres, rêve. Imagine. Un matin, elle aperçoit quelque chose d’inhabituel. Un amas étrange qui laisse une inscription au sol : S.O.S.

Cet appel à l’aide résonne en elle. Il faut qu’elle y réponde. Alors elle va d’abord affronter les dédales de son labyrinthe d’objets disparates pour trouver ce dont elle a besoin.

Et puis, ça y est. Malgré la peur, elle sort de chez elle.

Une belle histoire pour affronter ses peurs, apprendre à se faire confiance et à aller vers l’inconnu. Pour apprendre à tendre la main ç ceux qui vont en avoir besoin. 

Agoraphobie et syndrome de Diogène… je crois bien que c’est la première fois que je vois ces deux thèmes traités dans un album jeunesse. Et pourtant, cela peut-être intéressant et important d’en parler aux enfants. 

Mais cet album ne parle pas uniquement de ces phobies et de la solitude qui en découle souvent. Il aborde aussi les thème de la nature, de la protection de l’environnement, de la surconsommation et de l’impact de la pollution sur le vivant.