Le dessin, Lola adore ça. Sa maman aussi dessinait tout le temps quand elle était petite. Jusqu’à ce qu’elle s’arrête net en plein milieu d’un dessin. Que s’est-il passé ? Et si Lola pouvait redonner à sa maman le goût de dessiner, le goût du bonheur ?

Un joli roman jeunesse plein de poésie et de tendresse où on suit un moment de complicité entre une mère et sa fille. 

La maman de Lola dessinait beaucoup quand elle était petite. Pourquoi a-t-elle arrêté en plein milieu d’un dessin ?

Lola veut redonner envie à sa maman alors elle se met elle aussi à dessiner. Elle demande conseil, cherche l’approbation et le sourire de sa maman. On comprend assez vite que l’arrêt du dessin est lié à un traumatisme durant l’enfance de la maman, notamment un père violent et strict. 

J’ai aimé l’idée que ce soit l’enfant qui vienne en aide à la mère, qui la mène vers le chemin de la résilience, de la réparation. Les rôles sont à l’inverse de ce qui est attendu et convenu. Et pourtant, souvent l’enfant avec son innocence, sa curiosité, trouve les mots justes, parfois involontairement. 

Certes, on a ici un roman jeunesse qui démarre sur un sujet léger (le dessin, une passion commune) et qui nous amène à des thèmes plus complexes, plus sombres mais pour lesquels il peut être important de parler avec l’enfant, qui peut lui aussi être confronté à ce type de comportements toxiques, des comportements qui rabaissent, qui blessent, et qui laissent des traces dans la construction psychologique de l’enfant qui deviendra adulte.

Une histoire bienveillante avec de magnifiques illustrations aux couleurs douces signées par Sibylle Delacroix.