
Mille Femmes blanches – 1.Un train pour la gloire
Illustratrice : Anaïs Barnabé
couleurs : Hugo Poupelin
d’après Jim Fergus
Éditions Dargaud, 2024
EN LIBRAIRIE LE 6 SEPTEMBRE 2024
1874. États-Unis d’Amérique, Washington. May Dodd est incarcérée de force par les siens dans un institut spécialisé dans les déficiences mentales et les troubles psychologiques. Son tort : vivre avec un homme en union libre, contre l’avis de son père et de sa puissante famille. Pour échapper à son supplice et à la violence sourde d’un enfermement qui la tue à petit feu, May accepte de participer à un programme gouvernemental qui prévoit l’échange de mille femmes blanches contre mille chevaux pour favoriser l’intégration des descendants de la nation Cheyenne dans la société américaine. Les femmes qui se porteront volontaires quitteront l’institut et s’embarqueront pour un voyage aux confins du monde dit « civilisé », dans le but de fonder un foyer et de donner un à leur nouvel époux au moins un enfant .
Je n’ai jamais lu ce grand roman classique de Jim Fergus. Pas par manque d’envie… mais que voulez-vous… la vie est beaucoup trop courte pour lire tous les trésors de la littérature !
Je connais quand même le thème du roman et la sortie de cette adaptation est une bonne occasion pour moi de satisfaire ma curiosité et de découvrir ce monument de la littérature américaine…
Mille femmes blanches est l’histoire romancée de ces femmes françaises envoyées par l’état comme monnaie d’échange avec le peuple autochtone américain.. c’est-à-dire ceux qu’on appelle alors les sauvages… ou les indiens d’Amérique. Dans l’espoir d’apporter la paix entre les peuples ces femmes sont échangées contre des chevaux pour se marier avec des Cheyennes.
May, l’héroïne, est une de ces femmes. Elle a été enfermée par sa famille dans un institut spécialisé dans les maladies mentales des femmes. Elle a eu « l’erreur’ de vouloir vivre et fonder une famille avec l’homme qu’elle aimait. Un homme que sa famille n’a pas accepté. Ses parents l’ont alors fait enfermer pour hystérie et dépravation. Pendant des années, elle va subir des traitements (pour ne pas dire des tortures) et des violences de la part des soignants.
Elle voit dans ce programme d’échange une occasion de recouvrer enfin sa liberté même si elle sera envoyée loin de l’homme qu’elle aime et loin de ses enfants.
En route vers ce nouveau départ, elle va découvrir ses compagnes. Des femmes de caractère aux parcours eux aussi chamboulés.
J’ai beaucoup aimé cette première partie. On découvre l’époque et les prémices de la vie de May et de ses compagnes. Et je suis désormais curieuse de lire la suite !
J’ai adoré les magnifiques illustrations d’Anaïs Barnabé dont je découvrais le travail ici. Et j’ai tout particulièrement apprécié le travail sur les regards : très expressifs !
Un premier tome d’introduction qui plante l’ambiance, qui présente le personnage. Très curieuse de découvrir la suite…
Mais peut-être que je lirai le roman d’ici là !
Merci aux éditions Dargaud et à Netgalley pour cette lecture.

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