Ma fille, mon enfant

Le jour où Chloé annonce à sa mère que son petit copain s’appelle Abdelaziz, la nouvelle passe mal. Car, bien qu’elle s’en défende, Catherine est raciste. Et que personne ne se berce d’illusions ! Elle désapprouve cette relation et ne se prive pas de le faire savoir. Les relations entre la mère et la fille se tendent, se détériorent, s’amenuisent, puis disparaissent. Quand un évènement tragique frappe Abdelaziz, Catherine veut soutenir sa fille. Mais le lien est rompu.

Tolérance et vivre ensemble. Des thèmes forts et essentiels.
La jeune Chloé est amoureuse. Mais sa mère n’accepte pas son petit ami. Il est d’origine arabe et s’appelle Abdelaziz.
Sa mère – par peur, par ignorance, par bêtise ? –  par crainte du « quand dira-t-on » entre dans une colère noire ! Elle est catégorique : sa fille ne peut pas sortir avec lui. Elle va gâcher sa vie, rater ses études,…. Et elle y va de tous les clichés possibles et inimaginables ! Elle en devient ridicule !
Le père de Chloé est lui plus ouvert d’esprit et accueille le jeune homme à bras ouvert. C’est un jeune homme sérieux et studieux.
A chaque rencontre, la mère, butée, fait des réflexions racistes. Son comportement devient de plus en plus discutables et intolérables pour son mari et sa fille. D’ailleurs, il finit par avoir l’effet inverse de ce qu’elle désirait au départ.
Mais, après une énième dispute, un drame frappe le jeune couple. Comment pardonner? Comment avancer ?
Et la mère qui au final regrette (un peu… il ne faut pas pousser… elle ne va pas changer aussi vite!) veut soutenir sa fille mais ne sait pas comment…
Une BD idéale pour aborder le thème de la tolérance, de l’acceptation, du vivre ensemble en bonne intelligence.
La mère est un concentré du comportement des personnes qui ne se remettent jamais en question. Certains pourront la trouver caricaturale mais malheureusement certaines personnes sont comme elle. On comprend qu’elle espère le meilleur pour sa fille mais elle en oublie le respect, l’altruisme et surtout qu’elle a su élever sa fille pour en faire une personne réfléchie et capable de faire ses propres choix de vie.

J’ai apprécié les illustrations et notamment le travail sur les mimiques faciales de la mère qui retranscrivent à merveille son aigreur et son comportement obtus.