Ursula, mon père, cet enfer…
Ill. par Hapé
48 p.
Éditions Miss Jungle, 2020
La vie d’Ursula, une jeune fille pleine d’énergie passionnée par la fabrication de la slime, la musique et son chat Zizou, bascule lorsque sa mère et son beau-père partent trois mois en Amazonie pour leur travail de botaniste. A la veille de faire sa première rentrée au collège, Ursula emménage alors chez son père, un adepte des listes et des objectifs, qu’elle doit apprendre à gérer.
Encore une BD conseillée par une jeune lectrice de ma nouvelle médiathèque. On fait échange de conseils de lecture! Sympa !
Mais c’est une deuxième déception. Ou disons qu’il y a beaucoup de clichés qui m’ont un peu dérangé car il n’y a pas forcément un appel à réflexion derrière (par exemple le maître nageur qui pousse l’élève qui a peur dans l’eau, la bibliothécaire qui s’énerve au moindre bruit)… mais je comprends tout à fait pourquoi cette jeune lectrice a apprécié cette bande dessinée car l’héroïne est attachante.
Ursula doit aller passer 3 mois chez son père car sa mère, son beau-père et son demi-frère partent travailler en Amérique du Sud. Mais elle appréhende la vie chez son père qui est très strict et maniaque. Les débuts sont compliqués pour elle d’autant plus qu’elle doit s’adapter aussi à sa nouvelle vie de collégienne. Se faire des amis, plaire à un garçon, apprendre à ne pas être trop véhémente face aux profs (là encore clichés sur le comportement des profs…).
On a mal au coeur pour elle quand on voit que son père passe plus de temps au téléphone qu’à créer du lien avec elle.
Dans cette bd, les auteurs abordent une quantité de thème : la pollution des portables dans la vie sociale, l’amitié, les premiers amours, la popularité, l’alimentation, la famille recomposée, les rapports avec les adultes (notamment les profs…), le respect… Beaucoup de thèmes mais pas de développement critique derrière… dommage.
Bref, une BD sympathique mais sans plus pour moi !

