La Plus Jolie Fin du monde
Autrice : Solène Bakowski
317 p.
Récamier, 2025
Méfiez-vous des vieilles histoires. Certaines ricochent jusqu’à nous.Quand Gaëlle apprend que sa grand-mère, Yan, vient d’être victime d’un AVC, elle court la rejoindre sur son île en Bretagne.
À l’hôpital, Yan se trompe d’époque, de lieu, voit des choses qui n’existent pas. Dans ses propos décousus auxquels personne ne prête attention, un détail interpelle Gaëlle : un signe, que la vieille femme affirme avoir reçu après 55 ans, 6 mois et 17 jours d’attente. De quoi parle-t-elle ? D’où vient ce décompte si précis ? Gaëlle tente de résoudre le mystère.
Yan semble suspendue entre deux mondes, mais qui sait ? Peut-être n’est-on jamais aussi clairvoyant qu’à l’heure de s’envoler…
En embellissant les derniers instants de celle qui lui a tout donné, une jeune femme va enfin trouver un sens à sa vie.
Une nouvelle fois, j’ai retrouvé ce que j’aime le plus dans l’écriture de Solène Bakowski :les rencontres humaines, les vies chamboulées, les destins qui se croisent et des âmes qui trouvent leur voie/voix.Yan, la grand-mère de Gaëlle, vient de faire un AVC. Cette dernière plaque tout pour aller à son chevet. Tout… c’est un bien grand mot pour cette jeune femme qui se cherche, cherche ce qu’elle veut devenir. Mais le phare de sa vie, c’est Yan qui a toujours été là pour elle. Alors elle n’hésite pour vivre cette épreuve à ses côtés.
Alors qu’elle trouve une Yan diminuée, totalement désorientée, Gaëlle s’installe chez sa grand-mère. Contre l’avis de ses deux tantes. Mais Gaëlle veut être là. Veut protéger sa grand-mère. Mais Yan doit rester à l’hôpital. Elle ne répond pas aux différents traitements.
Alors qu’elle trouve une Yan diminuée, totalement désorientée, Gaëlle s’installe chez sa grand-mère. Contre l’avis de ses deux tantes. Mais Gaëlle veut être là. Veut protéger sa grand-mère. Mais Yan doit rester à l’hôpital. Elle ne répond pas aux différents traitements.
Lors de sa première visite à son chevet, Yan lui parle d’un signe qu’elle attendait et qu’elle a enfin eu après « 55 ans, 6 mois et 16 jours » d’attente. Mais quel est ce signe ? De quoi parle sa grand-mère ? Si pour ses deux filles elle perd la raison, Gaëlle veut comprendre. Car sa grand-mère a l’air totalement lucide quand elle évoque cette attente.
Alors Gaëlle va chercher. Dans les affaires de sa grand-mère. Dans son entourage.
Et le passé va remonter à la surface.
Un passé que personne ne soupçonnait.
Une histoire émouvante.
J’ai adoré le personnage de Gaëlle. Une jeune femme malmenée dès son entrée dans la vie. Mais grâce à sa relation avec Yan, elle a pu avancer. Et alors qu’elle est à un nouveau carrefour de son chemin de vie, c’est encore grâce à Yan qu’elle relèvera la tête. J’ai aimé apprendre à la connaître, j’ai aimé son regard tendre et attentionnée envers sa grand-mère.
J’ai une nouvelle fois été sous le charme de l’écriture de Solène Bakowski : j’ai été happée par son histoire, et je n’ai pas pu le lâcher afin de savoir la vérité. Un peu comme Gaëlle.
Respect. Empathie. Destin. Femme. Amour. Famille.
Des mots qui résonnent dans ce roman.
Dans ce roman, j’ai retrouvé l’émotion et la pudeur qui caractérisent l’écriture de l’autrice. J’ai souri, j’ai pleuré, j’ai été heureuse pour les personnages.
Un roman émouvant et touchant, aux émotions une nouvelle fois justes et réalistes.Lu dans le cadre de mon challenge Un mot des titres
Les Lectures d'Azilis 
Pingback: Challenge Un mot, des titres : les billets (session 96 : PLUS) | Les Lectures d'Azilis
Pingback: C’est lundi que lisez-vous ? #696# | Les Lectures d'Azilis
Hello Azilis 🌞 Je trouve le titre de ce roman très beau et ta chronique me donne encore plus envie : et hop dans ma wishlist ✨ Merci pour la découverte 😉