Jules est un adolescent comme les autres, même si cette période étrange de la vie se passe pour lui un peu différemment : son corps se couvre d’écailles, ses yeux virent au jaune et, alors qu’il est plein cours, il vomit du magma et met le feu à son sac. Il est à deux doigts de se faire coller par le proviseur lorsque sa prof d’histoire le sauve in extremis et lui explique qu’il serait un DRAGON !Or les dragons ne se transforment qu’en présence d’une PRINCESSE. Qui peut-elle bien être ? A-t-elle comme lui de nouveaux pouvoirs qui apparaissent ? et qui sont ces chevaliers qui en ont après lui ?
Salut les dévoreurs de bulles ! Aujourd’hui, on plonge dans une pépite qui secoue les codes du conte de fées et de l’adolescence : Je suis un dragon d’Adrien Tomas, illustrée par la talentueuse Maureen Casulli. Accrochez-vous, car l’histoire de Jules est tout sauf banale !Jules, c’est l’ado lambda. Enfin, presque. Parce que, voyez-vous, au lieu des traditionnels boutons d’acné, son corps, lui, se couvre d’écailles. Et quand il ne vomit du feu en plein cours de maths, ses yeux virent au jaune. Clairement, sa puberté a choisi l’option « transformation en créature mythique », et ça, c’est un sacré niveau ! Le summum ? Sa prof d’histoire, qui le sauve in extremis d’un renvoi, lui lâche la bombe : il est un DRAGON !
Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur les dragons et les princesses. Ici, les rôles sont un peu bousculés, et c’est ce qui fait tout le sel de cette BD. Car oui, un dragon ne se transforme qu’en présence d’une PRINCESSE. Et là, c’est le grand dilemme de Jules : qui est cette mystérieuse demoiselle ? A-t-elle, elle aussi, des pouvoirs qui bourgeonnent ? Et qui sont ces chevaliers qui semblent en avoir après notre jeune cracheur de feu ?
L’intrigue est ficelée avec intelligence, mêlant habilement le fantastique au quotidien parfois si lourd de l’adolescence. On se prend au jeu de la quête de Jules, qui doit non seulement maîtriser ses nouvelles capacités de dragon, mais aussi dénicher sa princesse pour la protéger des vilains chevaliers. C’est drôle, plein de rebondissements!
Mais « Je suis un dragon », ce n’est pas seulement une histoire de écailles et de flammes. C’est aussi une fable moderne sur des thèmes qui touchent tout un chacun. Comme l’amitié. Jules a des potes, mais sont-ils de vrais amis ? Clémence, un personnage clé, va l’aider à ouvrir les yeux : les vrais amis ne cherchent pas à te rabaisser, ni à juger tes autres fréquentations en fonction de leur « valeur sociale ». Une leçon universelle !
Et puis, il y a la question du divorce des parents. Sans sombrer dans le larmoyant, la BD aborde la culpabilité de Clémence face à la séparation de ses parents, et Jules, devenu un protecteur inattendu, saura la rassurer avec justesse. Cette BD sait traiter des sujets sérieux avec une légèreté et un humour désarmants.Graphiquement, le design de Jules en dragon est parfait, mélangeant le côté « ado mal dans sa peau » avec l’imposante majesté du dragon. Maureen Casulli a du pour exploiter chaque case, chaque page, pour dynamiser le récit. On est captivé par les illustrations pleines de vie, des écailles de Jules aux scènes d’action enflammées.
Le dénouement, rempli de surprises, nous laisse sur notre faim et nous fait espérer qu’un deuxième tome viendra bientôt prolonger cette incroyable aventure.
Lu dans le cadre du challenge Un mot des titres

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