Perséphone et Hadès se plaisent mais les obstacles s’accumulent : un journal people révèle qu’ils se connaissent, Menthé n’accepte pas que son histoire avec Hadès puisse se terminer et essaye de nuire à Perséphone et surtout Apollon rôde, prêt à tour- menter Perséphone dès que l’occasion se présente… La solution viendra-t-elle d’Héra et du contrat de stage qu’elle crée pour que Perséphone travaille aux enfers auprès d’Hadès ?Une chose est sûre, Perséphone n’est pas au bout de ses peines…
Le premier opus m’avait intriguée par son audace et son esthétique originale, offrant une réinterprétation du mythe grec à la fois novatrice et captivante. Hélas, cette suite m’a laissée sur une impression plus mitigée.
L’ingéniosité de Rachel Smythe dans sa modernisation de l’Olympe est indéniable. Elle a su insuffler une esthétique contemporaine à la mythologie, tout en préservant une dimension onirique qui confère à son univers une identité visuelle saisissante. Le style graphique des personnages demeure un point fort, avec des palettes de couleurs, des lignes et des jeux de lumière qui leur confèrent une identité unique. La trame narrative, même si elle s’éloigne des thèmes prégnants du premier tome (tels que la culture du viol), conserve une certaine pertinence.
Cependant, mon enthousiasme a été tempéré par la place prépondérante accordée à l’idylle. Là où le premier volume excellait par la diversité de ses sujets, cette suite semble se concentrer presque exclusivement sur la relation entre Perséphone et Hadès. Bien que le couple soit attachant, cette focalisation exclusive a, à mon sens, desservie l’ensemble. La romance, bien que charmante, peine à se démarquer sans l’appui d’une intrigue plus étoffée.
Peut-être mes attentes étaient-elles trop élevées, nourries par l’agréable surprise du premier tome. Cette suite n’a pas su renouveler l’émerveillement initial, me laissant craindre une nouvelle déconvenue. Vais-je laisser une chance à la suite ? Sans doute… A voir…

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