Bande dessinée

Les Ravencroft – 1. Chaque chose à sa place de Cali et Brancati


Les Ravencroft
1. Chaque chose à sa place

Auteurs : Davide Cali et Valentina Brancati
48 p.
Éditions Kramiek, 2018

résumé Ashley et Joyce sont hébergés chez leurs étranges oncle Marcus et tante Zelda à la suite du décès de leurs parents dans un accident d’avion. Ils reçoivent un colis préparé par leur mère avant sa mort, composé de cinq statuettes et d’un mot qui mentionne que chaque chose doit être à sa place.


cequejenaipensé Le premier tome de la bande dessinée jeunesse Les Ravencroft : Chaque chose à sa place, de  Davide Cali et Valentina Brancati, nous plonge dans une aventure pleine de mystère et d’énigmes. Cette BD réussit le pari de captiver les lecteurs, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, avec son scénario classique mais efficace.
Le récit commence de façon assez sombre, avec la mort des parents de Joyce et Ashley Ravencroft, forçant les deux orphelins à s’installer chez leur étrange oncle Marcus et leur tante Zelda. Loin d’être une simple histoire de deuil, le mystère s’installe dès l’arrivée d’un colis contenant cinq statuettes mystérieuses. Ce qui aurait pu être un héritage banal se révèle être le début d’une quête pour les deux enfants.
Le scénario, bien que s’inscrivant dans un schéma classique — des orphelins qui partent sur les traces de leurs parents disparus — est mené à un rythme dynamique. L’action est omniprésente, maintenant le lecteur en haleine, désireux de découvrir la prochaine péripétie. Les personnages de l’oncle et de la tante, à la fois loufoques et intrigants, ajoutent une dimension supplémentaire au mystère. Sont-ils réellement excentriques, ou cachent-ils quelque chose de plus sinistre ?
Le style graphique mérite une mention particulière. Avec un trait original, l’illustratrice crée une atmosphère à la fois sombre et magique qui sied parfaitement à l’histoire. Les illustrations, parfois troublantes, contribuent à l’énigme et au sentiment d’étrangeté qui plane sur la maison Ravencroft et ses habitants. Cette esthétique singulière est l’une des forces de la BD, car elle ne se contente pas d’illustrer l’histoire, mais la complète et l’enrichit.
Malgré un début qui aurait pu bénéficier d’un peu plus de mise en contexte pour présenter les personnages principaux, l’intrigue se déploie rapidement, plongeant les lecteurs directement dans l’action. Les Ravencroft est une lecture qui fonctionne à merveille. C’est un premier tome prometteur qui donne indéniablement envie de se lancer à la suite des aventures de Joyce et Ashley.

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