Rick Grimes est policier. Blessé lors dune arrestation, il est conduit à lhôpital dans le coma. Il se réveille quelque temps plus tard pour découvrir avec horreur un monde dans lequel les morts ne meurent plus, mais errent à la recherche des survivants pour sen repaître. Au milieu de cette apocalypse zombie, il na dorénavant plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils.
Je ne vous apprends sans doute rien en vous disant que Walking Dead est devenu un véritable phénomène, aussi bien dans le monde des comics que sur nos écrans. Comme beaucoup, j’avais découvert l’univers par le biais de la série télé il y a quelques années… mais je dois avouer que j’avais fini par la mettre en pause, trop stressée par certaines scènes ! Cela dit, j’avais toujours gardé dans un coin de ma tête l’envie d’y revenir un jour. En attendant, je me suis enfin décidée à me plonger dans l’œuvre originelle : les comics de Robert Kirkman.Et quelle expérience !
Dès les premières pages, Robert Kirkman nous plonge dans le vif du sujet : un monde effondré, envahi par les zombis, où chaque pas peut être le dernier. Le premier tome met en place les bases : l’ambiance post-apocalyptique, les règles de ce nouvel univers, et surtout la question qui sous-tend toute la série : comment les humains survivent-ils, non seulement face aux morts, mais surtout face aux autres vivants ?
Ce qui m’a frappée, c’est l’immersion. La lecture est oppressante, et pourtant impossible à lâcher. Le choix du noir et blanc accentue cette atmosphère de chaos, de tension et de brutalité. Chaque planche est crue, sans fioritures, et cela rend le récit d’autant plus percutant.
Mais la vraie force de Walking Dead, ce ne sont pas les zombis (même si leurs apparitions sont glaçantes), ce sont les personnages. Kirkman ne cherche pas à en faire des héros infaillibles : il met en scène des hommes et des femmes ordinaires, projetés dans l’horreur, qui réagissent chacun à leur manière. Peur, espoir, jalousie, amour, rivalité… tous ces sentiments se confrontent et s’entrechoquent au sein du petit groupe de survivants que rejoint Rick. Et déjà, on sent que les conflits humains seront tout aussi dangereux que les hordes de morts-vivants.
Je comprends désormais pourquoi on dit que cette série est hautement addictive. Le rythme, les rebondissements, la tension constante : tout pousse à tourner les pages sans s’arrêter. 
Walking Dead n’est pas seulement une histoire de zombis, c’est une exploration de la nature humaine face à l’impensable. Un récit sombre, intense et captivant, qui pose autant de questions qu’il offre de frissons.

Walking Dead n’est pas seulement une histoire de zombis, c’est une exploration de la nature humaine face à l’impensable. Un récit sombre, intense et captivant, qui pose autant de questions qu’il offre de frissons.
