La Petite Bûche de Noël

Auteur : Michaël Escoffier
Illustratrice : Kris Di Giacomo

n.p.

Robear écrit sa deuxième histoire. Mais rien ne semble s’être amélioré depuis la première fois. Les grottes se transforment en crottes, le pommier tout nu en pompier tout nu, la bouche en couche offrant une histoire des plus
cocasses. Mais pas de soucis, car l’écureuil pointilleux veille à corriger les coquilles et rediriger l’intrigue. Pas de soucis ?
Enfin, presque!

Je ne pouvais pas passer à côté de cet album, étant une fan du travail de Michaël Escoffier et de l’illustratrice Kris Di Giacomo : j’adore leur duo ! Je trouve que leurs humours cohabitent à merveille. Je vous conseille, si vous ne les connaissez pas encore (c’est possible ça ???) d’aller lire Grododo, Mon papa, il est grand, il est fort, mais… et mon préféré Ni vu ni connu !

Dans le premier volume, La Petite bûche, j’ai ri à chaque page ! J’ai savouré ma lecture et je ne résiste jamais longtemps pour  le relire ! Dans ce premier album, nous avions fait la connaissance de Robear l’ours qui a décidé d’écrire son premier roman! Mais pas évident d’écrire avec ses grosses patounes! Bonjours les coquilles et les contresens qui naissent de ces erreurs orthographiques! Pour le plus grand bonheur de nos zygomatiques! Heureusement, Robear va pouvoir compter sur son ami l’écureuil pour le guider, le corriger, et pointer les multiples erreurs!

Les revoilà pour une deuxième aventure, et, rassurez-vous (ou pas !), rien ne s’es vraiment amélioré depuis la première fois ! Dès le début, l’écureuil pointilleux (qu’on adore!) s’inquiète : Robear veut écrire : « Il était une fois un loup qui gonflait en dormant. » et son ami lui fait remarquer qu’il y a  sans doute erreur… L’ours corrige pour « ronflait ». Mais les gaffes continuent, les grottes se transforment en crottes, le pommier tout nu en pompier tout nu,…

Comme dans le premier album, on s’amuse de la manière dont les images de Kris Di Giacomo illustrent littéralement les phrases, même quand elles n’ont aucun sens logique. Regardez ce pauvre cerf enguirlandé ! 

C’est à nouveau un régal d’observer le décalage hilarant entre le texte de Robear et les remarques acerbes et désabusées (et nécessaires) de l’écureuil. C’est à la foi drôle et intelligent ! Cet album joue sur les paronymies et l’importance de la précision des mots pour se faire comprendre, et c’est un excellent outil pour les plus grands qui commencent à saisir ces subtilités de la langue, tout en faisant rire les plus petits avec des situations farfelues.

J’ai eu un nouveau coup de cœur pour cette suite ! Le duo Escoffier/Di Giacomo frappe encore une fois et nous offre un album de noël pas comme les autres (et tellement plus rigolo!) qui ravira toute la famille.

À mettre sous le sapin (ou à -se- l’offrir avant!!) sans hésiter dès 3 ans (et jusqu’à 99 ans pour rigoler des erreurs!).