Roman "jeunes adultes"

Nos étoiles contraires de John Green

Titre : Nos étoiles contraires

Titre original : The Fault in our stars

Auteur : John Green

trad. de l’anglais (Etats-Unis) par Catherine Gibert

330 p.

Nathan, 2013

Résumé :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

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Mon avis

Et encore un nouvel avis sur ce roman qui a fait coulé beaucoup d’encres sur la blogosphère! Et oui désolée! 😛

J’avais très envie de lire ce roman mais j’avais aussi un peu peur d’être déçue comme à chaque fois qu’il y a beaucoup d’avis positif. Du coup, j’ai laissé un peu coulé l’eau sous les ponts et j’ai enfin pu découvrir ce roman l’esprit plus libre. Et je dois avouer que je fais partie des lecteurs/lectrices qui ont été charmé par cet ouvrage!

J’ai été chamboulé par tous les sentiments puissants présents entre les personnages principaux Hazel et Augustus. Commençons par une petite présentation rapide (pour ceux et celles qui ne les ont pas encore rencontré!)

Hazel est l’héroïne de ce roman. Jeune fille de 17 ans, elle est atteinte d’un cancer de la thyroïde qui a fini par métastaser dans ses poumons. Elle « survit » grâce à des médicaments expérimentaux qui ne font que reculer l’inévitable. Elle se rend dans un groupe de soutien où les jeunes malades expriment leurs sentiments. Elle va y rencontrer Augustus, un « survivant ». Cette rencontre va donner un nouveau souffle à sa vie. Leur complicité est très forte et leur relation évolue vite. Ils se comprennent car ils vivent ou ont vécus cette même souffrance. Chacun a sa propre façon de l’aborder et de la vivre.

Ce qui va les faire avancer : un livre! Pas n’importe lequel celui d’un auteur qui n’a écrit que celui-là et qui n’a jamais donné de fin à son récit! Et Augustus veut tout faire pour lui donner fin…

Mais je m’arrête là pour insister sur un point précis : bien sûr ce roman parle de la maladie et évidemment de la mort, mais jamais l’auteur va vers le pathos. Bien au contraire! Pour moi, ce roman parle avant de l’amitié, de l’amour et de la vie! Il m’a fait rire, pleurer, aimer!

Je ne veux pas trop en dire sur l’histoire car il faut vraiment lire ce roman pour comprendre ce qui va se passer dans leur tête, dans leur vie. J’ai aimé ressentir ces différentes émotions à leur côté. J’ai été malheureuse de les quitter, j’aurais aimé continuer, les accompagner encore… Le ton employé est vrai, juste… L’humour est présent parfois juste drôle, parfois caustique souvent noir… Et même si j’ai pleuré, à la fin de ce roman, je me sentais… bien… Ce roman est une ode à l’amour! Lisez-le et vous comprendrez,  à votre tour aussi, vous ressentirez tout ça!

En bref…
Un melting pot d’émotions : rire, pleurs, amour,…

9 réflexions sur “Nos étoiles contraires de John Green

  1. Un roman que j’ai bien aimé, comme beaucoup de monde. Mais j’avoue qu’avec John Green je suis assez mitigée. J’ai aimé Will & will par exemple et là je lis Le théorème des Katherine. C’est agréable mais sans plus pour le moment !

  2. Contente que tu te sois lancée ! C’est jamais évident quand trop de monde en parle, perso moi ça me donne pas envie. Mais je lis les bouquins de John Green depuis un bail alors j’ai eu la chance de le lire dès sa sortie en VO et avant que ça fasse un si gros buzz, donc je n’avais pas cette appréhension. C’est chouette qu’il t’aie plu, tu en parles très bien. 🙂

  3. Pingback: Bilan Septembre 2013 | Azilis

  4. J’aime cet auteur en général! Celui-ci m’a aussi beaucoup plu, même si pour moi, une ou deux scènes étaient un peu trop larmoyantes… j’aime pas le larmoyant! Heureusement, ce roman échappe au piège du misérabilisme et est trste mais lumineux à la fois.

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