Titre : Et si c’était à refaire
Auteur : Marc Levy
432 p.
Robert Laffont, 2012
Résumé :
Entre suspense et passion, une histoire à couper le souffle
Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement…à couper le souffle.
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Mon avis
Cela faisait longtemps que je n’avais pas goûté à l’imaginaire de Marc Levy! Le revoilà donc avec un de ces derniers romans! Et cette nouvelle lecture a su me tenir en haleine une nouvelle fois!
On suit ici un journaliste du New York Times, Andrew, qui a une carrière qui fonctionne bien. Tout à l’air de lui réussir. Il retrouve au hasard de la vie une amie d’enfance… L’alchimie fonctionne encore entre eux. Très vite ils vont décider de passer le cap du mariage. Lors de son enterrement de vie de garçon il va croiser le regard d’une femme, regard qui va changer sa vie, il va se remettre en question. Il va finir par se marier mais le jour même il lui annonce qu’il en aime une autre. Peu après, alors que sa vie est chamboulé, il part faire un footing, se fait poignarder et meurt…. Mais l’histoire ne s’arrête pas là… car Andrew se réveille deux mois plus tôt… et il se souvient de tout, de sa vie, de ses chamboulements, de son meurtre… Il va alors partir en quête de son meurtrier et essayer de rétablir sa vie qu’elle ne reprenne pas tout à fait le même chemin. Il va également en profiter pour approfondir l’enquête mener en Argentine sur la dictature et les mères de la place de mai.
J’ai aimé cette part de « surnaturelle » imaginée par l’auteur. Et j’ai encore plus apprécié l’enquête menée par Andrew en Argentine. Comme beaucoup, j’ai entendu des crimes commis sous la dictature militaire (1976-1983). Je connaissais également l’histoire de ces mères à la recherche de leurs enfants « disparus ». Mais j’ai été bouleversé par les tortures évoquées, par le désespoir de ses mères et par l’hsitoire de ses enfants adoptés illégalement et dont les identités ont été gommées et transformées… Bien sûr, il s’agit d’un roman et certains faits ont bien évidemment été romancé, j’en suis consciente mais je doute que Marc Levy est tout inventé… malheureusement!
En ce qui concerne le style, on reconnaît bien ici la plume de Marc Levy : une écriture simple, et efficace. Il maîtrise son scénario, ses personnages. Il sait où il veut aller. Le côté « fantastique » de la renaissance de son protagoniste s’appuie, s’ancre dans la réalité avec cette enquête sur le passé. ON y croit , on observe et essaie de former nos propres hypothèses. Tout fonctionne bien ensemble et les pages se tournent toutes seules jusqu’à la fin… à laquelle je ne voulais pas croire, je dois bien me l’avouer!
En bref…
Un roman plaisant, une alchimie qui fonctionne bien!
Dans ma PAL, à lire donc 🙂
Oui les romans de Lévy fonctionnent mais c’est un peu toujours la même chose… J’ai laissé tomber pour ma part.
Ca faisait longtemps que je n’en avais pas lu! Je crois que le dernier c’était Mes amis mes amours! Donc ça fait un bail! Mais je comprends! C’est un peu pour ça que je n’en ai plus lu!
En ce qui me concerne, j’ai été moins convaincue que toi…
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