Titre : Tribulations d’une fan de Jane Austen
Titre original : Rude awakenings of a Jane Austen Addict
Auteure : Laurie Viera Rigler
429 p.
Milady, 2014 (Pemberley)
Résumé :
1813. Fille de gentilhomme anglais, Jane rêve d’une autre vie que celle d’épouse dévouée. Mais, elle était loin d’imaginer qu’elle se réveillerait un matin dans le corps d’une dénommée Courtney, au XXIe siècle. Jane va devoir s’adapter à ce monde étourdissant, où une jeune femme peut se rendre à une entrevue galante sans chaperon… Son seul point commun avec Courtney semble être la passion qu’elles vouent à Jane Austen. Jusqu’à sa rencontre avec Wes, jeune homme tout aussi troublant que celui qui lui a brisé le cœur au XIXe siècle..
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Mon avis
Mardi je vous parlais de ma rencontre avec Courtney (n’hésitez pas à aller lire mon billet pour comprende le principe de cette saga si ce n’est pas déjà fait!). Aujourd’hui, je vous présente Jane Mansfield.
En effet, ces Tribulations d’une fan de Jane Austen sont le pendant des Confessions… Autant l’adaptation de Courtney a été facilité par ces connaissances historiques et ses lectures, autant celle de Jane est loin d’être facile!
Au moment, donc, où Courtney se réveille dans le corps de Jane au XIXème, Jane se retrouve dans celui de Courtney au XIXème siècle! Et là c’est le choc des civilisations! Les orteils couverts de vernis bleus, la lumière magique (sans bougies), la télé, le téléphone…. Jane va de découvertes en déconvenues! Elle est horrifiée par le comportement trop vulgaire et sans manière des gens qui l’entourent (pas de vouvoiement, pas de domestiques, on se promène à moitié nu…). Je dois avouer que Jane m’a fait beaucoup rire! Mais en même temps, ça doit être rude de découvrir notre monde de modernité et de consommation, ou plutôt que découvrir, de le prendre en pleine tête! L’épisode de la salle de bain et de sa découverte de l’eau courante et des shampoings est vraiment très drôle! Et elle pointe avec son regard innocent les incohérences et le manque de réflexion de notre époque :
Une collection de bouteilles alignées sur une série d’étagères blanches attirent mon œil. Deux sortes d’unproduit appelé «shampooing». Un après-shampooing. Un gel-douche. Que de noms exotiques ! Ah, enfin, quelque chose de familier: deux pains de savon délicatement parfumés. Plutôt que d’utiliser le savon pour me laver les cheveux, je décide de satisfaire ma curiosité et étudie les bouteilles, dont les corps souples et opaques sont couverts de caractères vantant les propriétés «miraculeuses» et «révolutionnaires» des diverses mixtures. Il y a tant à lire que je risque de cuire comme une langouste avant d’avoir eu une chance d’utiliser le produit. Par bonheur, j’échappe à ce triste sort en jetant mon dévolu sur la bouteille la plus proche, dont les instructions sont si précises que je ne peux m’empêcher de rire en massant mon cuir chevelu à l’aide de la substance au parfum délicieux. Qui serait assez sot pour appliquer la mixture sur ses cheveux sans la rincer ensuite, si l’on ne lui en donnait pas la consigne ?
Les deux romans peuvent se lire dans n’importe quel ordre, mais je trouve qu’ils sont bien complémentaire. Une fois nos lectures accomplies, la boucle est bouclée! Des deux, je dirais que mon cœur penche plus pour le personnage de Jane, de par sa candeur, et de par l’énergie qu’elle déploie pour s’adapter à la vie moderne!
En bref…
Un second roman qui répond parfaitement au premier! Un duo qui fonctionne très bien!
Merci aux éditions Milady et à Aurélia pour cette lecture !
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J’ai lu les deux il y a longtemps mais je crois avoir préféré celui-ci au premier, qui m’avait un peu laissée sur ma faim.