Gulf Stream, 2015

Ne me cherchez pas sur la photo de classe. Je n’y suis pas; Je n’y suis jamais de toute façon.

Marie, c’est peut-être vous. Marie, c’est moi. Je me suis reconnue en elle. Mon « moi » adolescente s’est rappelé à moi. L’adolescente seule, pas à l’aise dans son corps, dans sa tête. Moquée par ses camarades, rejetée. Amoureuse du mauvais garçon. Les petites papillons dans le ventre quand celui-ci nous adresse la parole, et la désilusion quand on se rend compte qu’il en aime une autre.
Charlotte Bousquet a su mettre des mots sur cette solitude et cette détresse psychologique de l’adolescence. C’est fait avec beaucoup de justesse et de pudeur. Les sentiments évoqués sont réalistes. L’illustratrice, Stéphanie Rubini, retranscrit tout ça dans ses dessins expressifs et colorés au gré des humeurs du personnage principal.
Les sentiments à l’adolescence sont à fleur de peau. Et cette bande dessinée le rappelera aux adultes qui la liront et peut-être feront-ils plus attention aux signaux d’appel des ados de leur entourage.
La fin est dure et éprouvante; on réalise que finalement Marie n’était pas si seule qu’elle le pensait, qu’on remarque son absence…
La fin est dure et éprouvante; on réalise que finalement Marie n’était pas si seule qu’elle le pensait, qu’on remarque son absence…

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