Bande dessinée

La Guerre de Catherine de Julia Billet et Claire Fauvel

couv30624942

La Guerre de Catherine

Autrice : Julia Billet
Illustratrice : Claire Fauvel
160 p.
Rue de Sèvres, 2017

 
 
 
résumé Nous allons changer de nom, et nous devrons tous oublier, le temps de la guerre, ceux qui nous ont été donnés par nos parents. Rachel s’appelle désormais Catherine, Catherine Colin. Lorsque les lois contre les Juifs se sont intensifiées, ses parents l’ont confiée à la Maison des enfants de Sèvres. Mais bientôt il ‘ n’y a plus de sécurité nulle part en zone occupée. Un réseau de résistance organise la fuite des enfants juifs en zone libre. Ils doivent du jour au lendemain quitter l’école, leurs camarades et partir avec des inconnus. Ils ne savent pas comment feront leurs parents pour les retrouver. Ils ne savent même pas si leurs parents sont encore en vie. Dans sa fuite, Catherine emporte avec elle un Rolleiflex et quelques rouleaux de film. La directrice de la pension qu’elle quitte lui a confié une mission : Fais des photos, collecte des images et rapporte-nous tout cela à latin de la guerre. Nous en aurons besoin.
 

cequejenaipensé Adaptée du roman éponyme de Julia Billet, Claire Fauvel partage avec cette adaptation graphique ce portrait d’une jeune fille juive obligée de fuir et de prendre une autre identité durant l’occupation pendant la Seconde Guerre mondiale.

laguerredecatherine_p11

Une bande dessinée, et un roman, inspirée de faits réels : la réalité de nombreux enfants juifs ayant été forcé à vivre cacher durant cette période mais aussi parce que le personnage de Catherine est inspiré de Tamo Cohen, la mère de Julia Billet. Nombre de personnages croisés dans ces pages ont eux aussi réellement existé. En fin d’ouvrage, nous retrouvons une partie avec des documents d’époque (notamment des photographies) ainsi que quelques mots sur la partir véridique du récit.

Il s’agit donc ici de l’histoire de la jeune Rachel (rebaptisée Catherine), séparée de ses parents et qui trouve refuge dans une école/orphelinat : la Maison de Sèvres. Cette pension est une sorte de bulle où les enfants s’épanouissent à leur rythme, peu importe leurs origines, et où la guerre ne semble pas les atteindre… Mais ce n’est qu’une sensation… La menace nazi plane et finit par les rattraper.

Les enfants juifs doivent fuir au plus vite. Catherine, avec la petite Alice, se retrouvent sur les routes, sont confiés à une nouvelle famille. Nouveau refuge, nouveau quotidien,… mais tout reste fragile. Le même schéma semble se répéter sans cesse… jusqu’à la libération.

DAXnhDfXcAEmH5u

La jeune Catherine grandit, arrive à s’épanouir, malgré l’ambiance, grâce à la bienveillance des différentes personnes qui l’accueilleront et qu’elle rencontrera. Mais aussi grâce à sa passion : la photographie. Toujours un appareil en main. Elle capture des moments de vie. Des clichés qui témoigneront plus tard des nombreuses épreuves qu’elle a traversé. U moyen d’expression. Un devoir de mémoire.

Ce personnage est jeune, certes, mais reste déterminée, combative et positive et elle ait preuve d’une très grande maturité.

Son but sera de revenir par tous les moyens dans la pension qui l’a si bien accueilli aux premiers jours de la guerre, à retrouver les siens quand ce cauchemar prendra fin. Catherine est très attachante.

en brefUne bande dessinée témoignage à lire !

images

Un petit mot ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s