Journal d’un chien de campagne
Auteur : Olivier Ka
156 p.
Éditions Rouergue, 2021 (Dacodac)
Wah ! Wah ! Wah ! Gus est un chien, un chien de campagne. Le grand air, les bestioles et les pipis dans la nature, c’est la belle vie ! Dans la maison où il habite, il y a Douce, Petite, Jeu et Grogne. Il y a aussi un jardin qui fait trois lancers de bâton. Mais le jour où tout le monde part en vacances sauf Grogne, adieu la routine, les caresses et les croquettes à gogo. Gus va devoir apprendre à se débrouiller tout seul. Pour lui, c’est le début des ennuis et celui d’un incroyable voyage !
Gus est un chien. Un chien heureux de vivre dans sa famille, heureux de ses petits habitudes dans le jardin, lors de sa promenade quotidienne. Gus nous raconte tout ça de son point de vue de chien. Ses petites joies quotidiennes, ses rituels, les petites habitudes qu’il a avec chacun des membres de la famille qu’il a surnommé selon son rapport avec lui : Douce, Jeu, Petite… et Grogne.Un jour, toute la petite famille ou presque part en vacances ! Gus est tout excité jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il va rester avec Grogne… l’ado de la famille… et celui-là il ne l’aime pas trop. Il ne s’occupe pas de lui en général.
Et à peine les autres partis, cela se vérifie. Il le laisse toute la nuit dehors. Ensuite, il ne le nourrit pas. Gus dépérit sous sa garde… Affamé et isolé, Gus décide de se débrouiller seul…mais pas facile facile ! Et il va lui arriver de tas d’aventures! Mais pas forcément positives… malheureusement pour lui !
Olivier Ka aborde d’abord avec humour la vie en famille du point de vue du chien. Le début est assez drôle, on s’amuse de se glisser dans la peau du canidé. Et c’est ainsi que les émotions entrent en action. On s’attache à ce chien assez facilement.
Quand Grogne prend le relais, l’ambiance change et on commence à avoir mal au cœur pour l’animal. Une fois qu’il s’en va, on a l’espoir qu’il trouve mieux mais ça ne va pas en s’arrangeant…
Quand Grogne prend le relais, l’ambiance change et on commence à avoir mal au cœur pour l’animal. Une fois qu’il s’en va, on a l’espoir qu’il trouve mieux mais ça ne va pas en s’arrangeant…
Ce journal est l’occasion pour l’auteur d’aborder le bien être animal, le délaissement est une forme de maltraitance. Un chien a des besoins, des attentes qui dépendent de l’humain. Quand on oublie ne serait-ce que quelques heures ses responsabilités… il y a des conséquences…
Ainsi dans un roman jeunesse aux abords légers, on peut aussi aborder des sujets graves de façon à ce que l’enfant comprenne l’importance d’être responsable d’un autre être vivant.
En sélection pour le prix #lirejeune47, organisé par la Bibliothèque Départementale du Lot et Garonne.
