Lorsque Cyril, Anthéa, Robert, Jane et Biquet décident d’aller jouer dans la sablière près de leur nouvelle maison, la dernière chose qu’ils s’attendent à trouver est… une fée !
En tout cas, c’est ainsi que se décrit la créature plutôt grognon, laide, et poilue qui est enfouie dans le sable depuis des milliers d’années. Elle révèle aussi qu’elle est capable d’exaucer les vœux des enfants !
Qui n’a jamais rêvé d’être beau et riche, d’habiter dans un château ou d’avoir des ailes ? Mais quand chacun de leurs souhaits tourne mal, les enfants commencent à se demander s’ils ont vraiment tant de chance que ça…

 

  Avez-vous déjà entendu parler des psamèdes ? Non ? et bien ce roman pourrait vous en donner la raison !

Les psamèdes sont des fées des sables et nos 5 jeunes héros vont faire la connaissance de l’un d’entre eux. 

Cyril, Anthéa, Robert, Jane et Biquet sont cinq enfants qui viennent de s’installer dans une nouvelle maison avec pour terrain de jeu un magnifique jardin et des alentours prometteurs d’aventures. C’est ainsi que lors d’un de leurs jeux, ils vont atterrir dans une carrière voisine et en creusant vont tomber nez à nez avec une créature étrange, pleine de poils et surtout de très très mauvaise humeur d’être ainsi dérangé ! 

Il finit par se présenter : il est un psamède, une fée des sables. Son espèce existe depuis la nuit des temps mais se font très rares et très discrets désormais. Les enfants découvrent aussi qu’il peut exaucer des vœux! Chaque jour il en exaucera un qui s’effacera à la tombée du jour. Les enfants vont en premier lieu demander à devenir très beaux! Mais ce premier vœu sera loin d’être aussi bénéfique qu’ils l’espéraient. Ils ne se reconnaissent pas entre eux mais leurs anciennes connaissances ont peur d’eux! Ils demanderont aussi d’avoir des ailes, de l’or, et bien d’autres souhaits que beaucoup d’entre nous rêveraient qu’on exauce. Mais ici l’expression l’arroseur arrosé prend tout son sens. 

Ce n’est pas parce qu’on souhaite « plus » ou « mieux » que le bonheur toquera à la porte. 

La moral de ce roman jeunesse serait sans doute qu’il vaut mieux se contenter de ce que l’on a et de le savourer à sa juste valeur car nos souhaits sont souvent futiles. 

Edtih Nesbit est une autrice américaine et aujourd’hui, le 4 mai, marque le centième anniversaire de sa disparition d’Edith Nesbit. Elle est considérée comme une pionnière dans le monde de la littérature pour les enfants, et elle a inspiré des grands noms de la littérature tel que JRR Tolkien ou encore CS Lewis. Ce dernier s’est d’ailleurs inspiré d’une de ses histoires (The Magic World) pour l’armoire de sa célèbre saga Narnia. Merci aux éditions Novel de nous permettre de (re)découvrir son univers avec ces nouvelles traductions et publications. Un univers toujours accessible et qui saura aux jeunes lecteurs d’aujourd’hui. 

Je vous reparle très vite d’un autre roman  Les Mésaventures de l’illustre Famille Bastable que je suis en train de lire.

Une nouvelle édition d’un roman jeunesse, classique de la littérature anglaise. A découvrir !