Ollie Osselet et le Manoir maudit

Autrice : H. Lenoir

292 p.
Sarbacane, 2024 (Pépix)

​Merci merci à H. Lenoir ! Avec ce roman jeunesse j’ai revécu des souvenirs de mon adolescence ! En effet, nous avons là la nouvelle génération des « romans dont on est le héros ».
Depuis son irrésistible Félicratie, je suis tombée en amour de l’écriture de cette autrice. De l’humour, de l’action, du dynamisme : tous les éléments sont au rendez-vous pour nous garantir un moment de lecture atypique et savoureux !
Et elle récidive ici avec son Ollie Osselet et le Manoir Hanté.
Son jeune personnage est envoyé en vacances dans le vieux manoir breton d’une tante qu’il ne connaît pas. Il rumine, ronchonne. Rien que dans le train tout l’énerve et l’agace! Et on a le premier choix à faire dans notre récit quand une passagère lui propose des bonbons !
Arrivé à la gare, un drôle de personnage, prénommé Cada, vient le chercher… dans une charrette tiré par un cheval! La loose !

Et ce jeune personnage va découvrir un manoir majestueux mais surtout mystérieux… serait-il hanté ? D’ailleurs, il apprend que sa tante à d’autres invités et qu’il les croisera… peut-être. Et oui ça dépendra du choix du lecteur !
Pour ma part, j’ai lu et donc vécu plusieurs histoires (et oui, un chemin narratif ne m’a pas suffit il a fallu que j’en tente plusieurs) ! Et j’ai donc croisé le chemin d’un humain-garou, d’une licorne… particulière, d’un sirène… et je vous laisse découvrir les autres! Et j’ai eu des fins plus ou moins glorieuses !

J’ai adoré vivre cette aventure littéraire. Choisir des actions plus ou moins sages et raisonnés ou au contraire me transformer en aventurière et en fonceuse !

Le point que j’ai peut-être le plus apprécié dans ce roman c’est le choix de ce personnage Ollie : c’est à nous de choisir s’il est un garçon, s’il est une fille ou s’il est une licorne robot de l’espace… Quelle bonne idée de laisser libre court à l’imagination et à l’envie du lecteur pour ce choix ! Je crois bien que c’est la première fois que je croise ce cas de figure et j’apprécie énormément. Tout le monde, quelque soit son identité de genre, pourra ainsi se mettre à la place du personnage. D’autant plus que la narration se fait à la deuxième personne du singulier. Le narrateur s’adresse à nous, nous implique dans l’histoire et on ne peut que participer et s’impliquer totalement. La lecture devient véritablement un jeu! D’ailleurs pensez à vous munir d’un papier et d’un crayon !
Vous l’aurez donc compris j’ai totalement adhéré au concept!
Bravo à l’autrice qui a bien dû se casser la tête dans la construction de ce roman atypique qui reste efficace, ludique, passionnant et entraînant! Difficile de poser son livre dans ces conditions.

Et quel régal de retrouver l’illustrateur de Poney d’enfer et de Tonnerre de Mammouth, j’ai nommé Bastien Quignon. J’aime beaucoup son coup de crayon : un dessin soigné plein d’humour.