Les Mythics
tome 1 : Yuko
tome 2 : Parvati
56 p. et 48 p.
Delcourt, 2018
le mal tenta de s’emparer du monde sous l’apparence de six dieux différents.
Alors que ces derniers répandaient leur toute puissance de destruction,
six héros dotés de pouvoirs extraordinaires et brandissant
des armes sacrées se dressèrent contre chacune de ces incarnations.
Le mal fut vaincu et scellé dans un endroit secret du désert rouge de la planète Mars…
Aujourd’hui, six héritiers, dignes successeurs des héros antiques,
vont devoir faire face à la plus grande menace que le monde contemporain ait jamais connue.
Quand j’ai vu sur le compte Instagram de Patricia Lyfoung, l’annonce de la sortie de cette bande dessinée j’ai été très enthousiasmé par le concept! Une saga d’héroïque fantasy imaginée par Patrick Sobral (Les légendaires), Patricia Lyfoung (La Rose écarlate, Un prince à croquer…) et Philippe Ogaki (Azur, La rose écarlate…) cela promettait de l’aventure et du spectacle.
L’idée est que ces trois auteurs imagine un univers, des personnages. Ils seront chacun en charge de deux personnages (en tout il y aura normalement 6 albums). Chacun des albums sera illustré par un illustrateur différent : Jenny et Alice Picard pour les deux premiers.
Je vous invite à aller lire cette interview qui explique la genèse de ce projet.
Chaque tome nous fait voyager dans un pays et dans ses coutumes. J’aime l’idée de découvrir le temps d’un album quelques notions des mythologie de ces différents pays…
Nous commençons par le Japon avec Yuko. Elle vit dans une famille aisée. Le père de Yuko travaille pour une entreprise d’aérospatiale dont le premier voyage sur Mars vient de s’achever avec succès. Yuko elle est une jeune lycéenne. C’est une jeune fille débrouillarde, vive d’esprit, un poil colérique. Elle va découvrir en même temps que nous que le Mal menace de nouveau notre Terre alors que les anciens dieux avaient réussi à le combattre et à l’enfermer loin de tout. Le mal étant de retour, les dieux se réveillent en se réincarnant dans leur descendance… Ici, Yuko. Elle va devoir faire vite pour appréhender qui elle est et ce dont elle est capable de faire car un dieu menace de destruction son pays. Et il fout dire qu’elle accepte assez vite ce qui lui arrive; Il faut dire qu’elle n’a pas trop le temps de réfléchir à tout ça non plus. Il faut dire que ce premier volet à une tache complexe : introduire l’univers, créer une ambiance, donner le ton avec ce premier personnage. et ça a bien fonctionner avec moi! Je pensais lire seulement quelques pages pour me donner une petite idée, et j’ai enchaîné les deux tomes sans m’en rendre compte! Bref, efficace et addictif!
Dans ce premier tome j’ai retrouvé la patte de la dessinatrice Jenny que j’aime déjà beaucoup (Pink Diary, Mathilde, Comme un garçon…). Elle apporte sa touche de fantaisie qui ajoute au charme de ce voyage à la fois fantasy et mythologique.
Dans le second tome, c’est au tour d’Alice Picard d’être derrière le pinceau, dont j’avais bien apprécié le travail dans Okhéania. elle est en charge d’illustrer l’histoire de Parvati une jeune indienne d’à peine 12 ans. Cette petite est montée sur trois cent mille volts! Elle s’implique aussi bien dans ses cours que dans sa vie périscolaire intense. elle est notamment bénévole dans un dispensaire de son quartier. Et il faut dire qu’elle pourrait déjà être médecin au vu de ses connaissances. Une étrange maladie frappe le pays, une sorte de peste, très contagieuse. Les contaminés sont très violents et attaquent les personnes saines comme des zombies. Ils font un peu froid dans le dos!! Attaquée lors d’une sortie scolaire au zoo, elle découvre qu’elle est elle aussi une descendante d’une déesse. Elle aussi va s’habituer très vite à ses nouvelles aptitudes. Mais cela me surprend moins que pour Yuko vu qu’elle est déjà multi-casquette avec toutes ses activités et son énergie à revendre ! Les dessins d’Alice Picard sont magnifiques, en rondeur, énergique – tout comme le personnage principal. Et comme on a déjà appréhender l’univers, le lecteur retrouve le même schéma de découverte de pouvoir et de lutte contre le mal. On ressent une urgence dans cette lutte et un accroissement des pouvoirs comme si le pire était encore à venir…
Bref, deux tomes qui donnent le ton : humour, fantastique, aventure, mythologie… Je suis sous le charme des premiers tomes et il me tarde de découvrir les suivants !
Je déteste le trait manga des visages des personnages. Par contre, il est évident que le thème est bien choisi et plaira sans nul doute aux ados, tout en les instruisant 😉
Je passe cette fois désolée !
Je sens que mes élèves vont se ruer sur cette nouvelle série si je la leur propose !
Je pense aussi que ce sera le cas de mes jeunes lecteurs!!
Pas trop mon style de BD, je passe mon tour…
tu attises ma curiosité !
te connaissant ça te plairait certainement !
Je ne suis pas très fan du dessin.
Je crois que ce n’est pas du tout fait pour croiser ma route…
Pas certaine que ce soit pour moi… mais je pourrai feuilleter pour voir si ça pourrait convenir à mes neveux! Sait-on jamais!
je ne connaissais pas le principe de la série mais je pense qu’elle devrait plaire aux lecteurs de la bib. ne me reste plus qu’à la lire avant eux 😉
Je pense aussi! Je leur ai piqué avant de la mettre en rayon mais je sais que la série a un bel avenir dans les bacs de la bibliothèque !
Déjà 6 tomes prévus ! un peu trop pour moi
Une série jeunesse qui a beaucoup d’atouts pour trouver son public, dont je ne fais malheureusement pas partie.
Je ne suis pas vraiment fan de ce type d’illustration… Je passe mon tour même si j’avoue que ton avis enthousiaste donne plutôt envie ! 😉
Je peux comprendre! C’est un univers graphique qui me plaît beaucoup! J’aime varier les genres!!
Pourquoi pas! J’aime l’idée et les pays « explorés ».
il me tarde la prochaine étape !
Je ne suis pas très attirée par les dessins,…
ça arrive mais ces deux tomes sont de deux illustrateurs différents et les prochains seront encore d’autres illustrateurs ils te séduiront peut-être plus !
Pas du tout mon univers. Rien que les couvertures me donnent envie de fuir…
Dommage 😉
Complètement le genre d’album qui n’est pas pour moi. Mais les collégiens risquent d’être fans !