Le prince Rupert, héros de ce roman, est envoyé par son père chasser le dragon. Il s’agit en réalité d’une excuse : il reste très peu de dragon et le roi espère que son fils ne reviendra pas vivant de cet quête (car il est un peu « gênant » dans l’héritage du trône). Malheureusement pour le roi John, Rupert est plein de surprise et  de ressources! Non seulement il reviendra de cette quête mais il sera accompagné d’une princesse (Julia) et d’un dragon. A son retour, il va découvrir que la situation de son royaume est catastrophique : le Noirbois(Darkwood), domaine du prince Démon, s’étend de plus en plus et les démons tuent tout sur leur passage! Le roi confie à nouveau une quête à son fils cadet : aller chercher le magicien qui pourra les sortir de cette situation dramatique.

Un petit coup de coeur parmi les personnages: la licorne! C’est la monture du prince Rupert. La licorne est très drôle et peureuse! Il (car c’est un mâle) parle et ose exprimer ses (nombreux) doutes quand à la probabilité de son maître. Et il est de (très) mauvaise foi! J’ai adoré quand il fonce se cacher courageusement derrière les arbres lors de conflit! Mais bon, il faut avouer aussi par moment qu’il arrive à braver sa peur et accompagne très bien le héros! D’ailleurs, le pauvre il ne sera pas épargné dans certains combats!

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Mon avis

Voici un premier tome d’une saga de fantasy pour changer! Je n’étais pas forcément hyper convaincu par le résumé au départ de ma lecture, mais comme c’était mon choix pour le challenge de Livra’deux pour PALaddict… pas vraiment le choix! Il fallait que je le sorte de ma PAL! Et bien au final, ce fut une belle surprise! Je l’ai dévoré ce weekend! Après un début teinté d’humour avec la présentation des personnages et la première quête du prince Rupert, la noirceur arrive dans le récit. Ce changement de registre est surprenant au vue des premières pages mais logique quand à l’évolution de l’histoire. En effet, plus on s’enfonce dans le récit, plus la situation s’aggrave et on a du mal à imaginer qu’ils vont s’en sortir. La faim, la mort, la peur sont bien présentes. Malgré tout, la personnalité de Rupert ainsi que celle de la princesse Julia (et son sacré caractère! Elle ne se laisse pas faire cette princesse! Attention!) allègent l’ambiance.

Malgré son épaisseur (un pavé de plus de 600p quand même) et la longueur de ses chapitres (quasiment une centaine de pages chacun), les pages défilent vite. La plume de l’auteur est très fluide, on rentre très aisément dans ce monde qu’il a imaginé. La trame de l’intrigue n’a rien de surprenant pour ce genre de roman mais l’écriture fluide, l’humour, les personnages charismatiques rendent le tout dynamique.

 

En bref…

Une lecture qui a su me séduire par son humour et ses personnages réussis!