Titre : Les Gens dans l’enveloppe
Auteur : Isabelle Monnin
avec Alex Beaupain
379 p.
JC Lattès, 2015
Résumé :
En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre. J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle. Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.
Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre, entre eux et moi.
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Les premiers mots
Depuis qu’elle est partie je mange à sa place. Ça s’est fait comme ça, je me mets en face de lui et j’essaye de ne pas voir comme il est triste.
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Ce que j’en ai pensé
Voici un roman qui fait beaucoup parlé de lui depuis la rentrée littéraire. J’avoue que la curiosité et l’enthousiasme de ceux qui l’avait lu autour de moi, on finit d’attiser ma curiosité.
Isabelle Monnin a, en juin 2012, acheté pour une poignée d’euros une enveloppe contenant d’anciennes photos de famille. A la découverte de ces images, les questions vont se multiplier pour elle : qui sont-ils? comment et où ont-ils vécu? quelle est leur histoire? Et puis, elle les a mis de côté mais ils étaient toujours là, à la questionner, ces « gens dans l’enveloppe » se sont immiscés dans sa vie, dans son quotidien. Et puis l’idée est née : celle de constituer un puzzle, d’assembler ces images pour construire une famille, une histoire. Une histoire qu’elle inventerait, elle leur donnerait des noms, des problèmes, des joies. Ils prendraient vie sous sa plume. et puis, après dans un second temps, elle remettrait sa casquette de journaliste et partirait à leur recherche. Et là voilà en quête de moindre indice sur les photos, à passer des heures sur un moteur de recherche, à se déplacer… et la chance sera au rendez-vous.
Ce roman… non ce n’est pas un bon terme pour désigner ce livre… je dirais plutôt ce document… Ce document est découpé en trois parties.
La première est constituée du puzzle romancée de la vie des gens dans l’enveloppe. Isabelle Monnin leur a donné des identités, des sentiments, leur a insufflé la vie. On suit Laurence sa petite héroïne au fil de sa vie, à travers les époques, et les regards de sa famille. On vit à ses côtés ses malheurs et ses bonheurs. L’écriture y est poétique, rythmée et imagée.
Je lis plusieurs billets sur ce curieux « roman » et je suis de plus en plus intriguée!
J’espère que tu auras l’occasion de t’y plonger un jour!
ça a l’air très sympa 🙂
n’est-ce pas! 😉
Il m’attend, j’ai succombé moi aussi ! Hâte de m’y plonger ! 😉
Hâte de voir ce que tu en auras pensé!!
Perso, j’ai adoré l’idée et ai pensé à faire la même chose avec mes photos… Mais trop attachée aux souvenirs pour le faire !
Je pense que l’enquête a été pleine de surprises et très intéressante pour l’auteur pour échanger entre ce qu’elle a vu sur les photos et les souvenirs des personnes réelles. J’avoue que j’ai moins accroché. Pour la première partie, J’imaginais tout à fait ce format pour raconter l’histoire des photos.
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