Albin Michel, 2016
Je suis courageuse, mais quand même.
En pleine nuit d’orage, entre tonnerre et pluie battante, ces coups violents contre la porte d’entrée étaient dignes d’un scénario de film d’horreur.

C’est ce que va vivre Valentine, institutrice dans un village vosgien. Valentine est une femme impliquée dans son métier et très hyperactive dans sa vie privée. Rien ne lui résiste : confiture, conserve, poterie, jardinage, bricolage, lecture, écriture… tout y passe! Un seul regret : ne pas arriver à s’attacher à quelqu’un et encore moins d’arriver à vivre avec quelqu’un. Elle a toujours peur de souffrir et du coup se protège à sa façon. Deux hommes partagent néanmoins sa vie : Gustave le voisin, qui est comme son grand-père et Gaël, son meilleur ami. Une tendre, complice et indéfectible amitié lie ces trois personnages. L’arrivée, un soir d’orage, d’Eric et de sa fille Anna-Nina va bouleverser l’équilibre de la vie de Valentine. Eric est un homme brisé par la mort subite de sa femme sept ans plus tôt. Il ne vit que pour sa fille et son bien-être. Depuis sept ans, ensemble, ils parcourent la France de long en large avec leur roulotte. Cette dernière est immobilisée suite à l’orage et doit subir de grosses réparations. Valentine qui ne les connaît ni d’Eve ni d’Adam va leur ouvrir sa porte et son cœur.
C’était la première fois que j’ouvrais un roman d’Agnès Ledig. J’avais entendu beaucoup de bien de sa plume, aussi en attendais-je beaucoup. Et j’ai eu du mal à le lâcher. J’étais complètement sous le charme de ce récit, certes sans réelle surprise quand à la finalité, mais qui a une poésie toute particulière. Sans nul doute, la plume de l’auteur n’y est pas pour rien! Elle a une façon de tisser les portraits de ses personnages avec tant de tendresse et de délicatesse qu’on s’attache très vite à eux. Chacun apporte quelque chose à l’autre. Ils se font du bien, pansent leurs fêlures.
La personnalité et l’histoire de chaque personnage portent l’intrigue. D’ailleurs les chapitres sont entrecoupés de passages se déroulant en 1944, où une femme enceinte est torturée par les allemands. On se demande longtemps à quel personnage ce récit est rattaché et où veut en venir l’auteur. Quand je suis arrivée à la « révélation », je me suis dit que j’aurai dû m’en douter mais je me suis laissée prendre par les mots et l’histoire, j’étais spectatrice et je n’ai pas vraiment cherché la solution par moi-même. C’est rare d’ailleurs!
Je trouve la fin parfaite, belle et dans la continuité du récit… même si une part de moi ne voulait pas les quitter…
J’ai eu un coup de cœur pour le personnage d’Anna-Nina : c’est une petite fille pleine de sagesse, de curiosité, de lucidité et d’esprit!
Agnès Ledig parle dans ce roman avec beaucoup de compassion et d’humanité des relations humaines et des épreuves de la vie qu’il nous faut affronter.
J’ai eu un coup de cœur pour le personnage d’Anna-Nina : c’est une petite fille pleine de sagesse, de curiosité, de lucidité et d’esprit!
Agnès Ledig parle dans ce roman avec beaucoup de compassion et d’humanité des relations humaines et des épreuves de la vie qu’il nous faut affronter.
j’ai « juste avant le bonheur » dans ma pal, de cet auteur j’ai seulement lu sa nouvelle dans le recueil « 13 à table » et son style me plaisait bien =)
J’ai réservé Juste avant le bonheur à la médiathèque! Il faut juste que je me trouve du temps pour le lire quand il sera arrivé :p
Ça donne envie de découvrir l’auteur 🙂
Chouette si je t’ai donné envie! :p ça faisait longtemps que je voulais la lire et je ne le regrette pas du tout du tout!
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