A la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt. Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir. Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien… »
Cela faisait longtemps que je n’avais pas goûté à la plume de Pierre Lemaître (depuis Alex et Robe de marié) et j’avoue que cela me manquait. A peine quelques pages, et me voilà embarquée dans ce roman psychologique que j’ai dévoré en quelques heures.L’action se situe dans un petit village, Beauval, où tout le monde se connaît, où tout le monde se côtoie. Antoine, le personnage principal, a 12 ans quand le roman débute. On est en 1999 et en l’espace de quelques jours, la tranquillité du village va être bouleversée. Et cela commence par la colère et l’injustice que ressent le jeune Antoine. Délaissé par ses amis qui jouent à la dernière playstation à la mode, il s’ennuie. Dans ces moments de solitude, il va se lier d’amitié avec le chien du voisin que ce dernier va tuer. Il entre alors dans une colère monstre, colère inconsciente contre son isolement, contre l’injustice de la mort de ce chien, contre… Et il va alors commettre un geste dramatique, imprévisible et accidentel. Un geste regrettable terrible, irréparable. Un geste qui va bousculer la tranquillité de ce village…
Dans un second temps, le village connaîtra son second drame du weekend : les terribles tempêtes de 1999. Son déchainement de violence naturelle, de dégâts, de détresse… puis un avenir à reconstruire pour toute une région.
Pierre Lemaitre met ici en parallèle les drames psychologiques et naturels qui peuvent détruire et chambouler une vie. Dans les deux cas, il faut apprendre à vivre avec, assumer (ou pas), avancer quoiqu’il en coûte, se reconstruire. Il met également en avant le poids des secrets, de la culpabilité. Il s’est glissé dans la peau de son personnage pour exprimer les douleurs, les peurs que l’on peut ressentir quand on n’accepte les conséquences de nos actes.
La fin abrupte pourra surprendre mais reflète une réalité certes dure et cruelle, mais c’est aussi, selon moi, dans la continuité du récit.


Il est dans ma PAL, ce sera l’une de mes prochaines lectures 🙂
J’espère que tu apprécieras cette future lecture! 🙂
Celui-ci est déjà dans ma PAL et ta chronique me donne très envie de l’en sortir (^-^)
j’espère que tu apprécieras cette lecture! 🙂
j’ai préféré Alex et Robe de marié! (décidément ce n’est pas ma journée lol)
Mon préféré reste à ce jour Alex aussi!
Mais on est pas vraiment dans le même genre avec ce nouveau roman puisque ce n’est pas un polar. Donc difficile de comparer 😉