Photophobia
titre original : Dark Room
Auteur : Tom Becker
trad. de l’américain par Emmanuelle Pingault
279 p.
Milan, 2017
Quand ils arrivent dans la ville de Saffron Hills, Darla et son père sont bien décidés à prendre un nouveau départ. Malheureusement, Darla s’intègre difficilement dans son lycée, où tous les élèves sont obsédés par les selfies, les grosses voitures et les concours de beauté. Sa situation ne fait qu’empirer quand elle commence a avoir des visions qui la projettent dans le corps d’un meurtrier qui semble s’attaquer à des étudiants de son campus.

Photophobia est une lecture très prenante. Dès les premières pages, le décor est posé. Petit à petit, l’auteur, Tom Becker, fait entraîner les différents personnages sur la scène du crime. Un portrait rapide montre la superficialité de la majorité des étudiants et on entre forcément en empathie pour la pauvre Darla qui est jeté dans cette fosse aux lions. Les visions angoissantes de la jeune fille, les meurtres qui s’accumulent font monter la tension, et multiplient nos interrogations. L’auteur brouille les pistes, propose un coupable mais ce serait trop facile. Très vite, les étudiants et les autorités pensent à une série de meurtres qui a eu lieu dans les années 90. Est-ce le même tueur? un admirateur?
Tom Becker est un formidable maître d’orchestre de l’intrigue d’horreur : tout est mis en place pour faire monter la peur des personnages, l’angoisse du lecteur. Du coup, les pages se tournent vite, le roman se dévore car on ne peut pas laisser Darla comme ça. On veut savoir, on veut des réponses. Et quand la fin arrive, on est surpris. Peut-être un peu tiré par les cheveux… j’avais trouvé le bon coupable… enfin presque!

Il me tente plutôt bien 🙂 En plus, tu m’intrigues avec ce que tu dis sur la fin ; « j’avais trouvé le bon coupable… enfin presque! »
j’ai hésité à la mettre cette phrase! et elle provoque des réactions à laquelle je ne m’attendais pas donc c’est cool! hihi
si tu le lis il faudra qu’on en parle 😉