Lima, décembre 1971. Juliane et sa mère prennent un avion de ligne pour aller fêter Noël en famille. Mais l’appareil s’écrase dans la forêt péruvienne et la jeune fille est la seule survivante. Pendant onze jours, elle erre dans la jungle pour trouver un village tout en cherchant de quoi se nourrir et se soigner. Une histoire inspirée de faits réels.
Une goutte d’eau sur ma main. Une deuxième sur mon bras? Qu’est-ce que… ?
J’ouvre un œil, puis l’autre ; autour de moi, du vert partout. Quelqu’un peut-il me dire où je suis? Ma tête est lourde, si lourde.

Juliane se réveille dans son siège d’avion. Elle a mal partout. Autour d’elle la jungle. Pas de carlingue. Personne. elle rassemble assez vite ses pensées et se rappelle le bruit, les cris, la peur, la certitude du crash. De la fin. Mais elle a survécu. Va alors commencer un calvaire pour la jeune fille. Malgré la douleur et le fait qu’elle voit flou (elle a perdu ses lunettes), elle va avancer dans la jungle. Sa chance : sa famille qui travaille et vit au cœur de la forêt amazonienne. Elle va mettre en pratique ce dont elle se souvient des conseils de son père. Comment boire, vers où marcher pour trouver de l’aide.
Ce petit roman est le récit d’une épreuve, d’un combat. Le personnage de Juliane est fascinant. Ces onze jours ont été un véritable cauchemar et on réalise vraiment à quel point quand on comprend l’étendu de ses blessures. L’autrice a voulu rendre hommage à la vraie Juliane, à sa combativité et à son courage. En fin d’ouvrage, elle indique avoir voulu décrire au plus juste ce que cette jeune fille a pu ressentir. Son désespoir et sa solitude. Et je pense qu’elle a su le retranscrire même si une part de la réalité et la force des émotions ressenties ne peuvent appartenir qu’à la vraie survivante.
