196 p.
Le Lombard, 2017
Nice, en plein mois de juillet. Elsa, la vingtaine, oscille entre deux hommes. L’un ne lui convient probablement plus, l’autre lui fait encore un peu peur. Jean, 50 ans, voyageur frustré, est conducteur de train. Il est forcé de rester à terre pour s’occuper d’Alda, sa fille, arrivée un peu trop vite dans sa vie, suite à une passade amoureuse.Du haut de ses 80 ans, Emile, devenu sourd pendant la guerre d’Algérie, supporte de moins en moins le silence dans lequel il est enfermé. Trois personnages qui ne se connaissent pas, mais qui vont se croiser cet été-là… Une rencontre qui ne les laissera pas indemnes.
Aude Mermiliod… une découverte faite au Salon de la BD d’Eauze de cette année. J’ai de suite été attirée par le graphisme de la couverture et j’ai eu envie d’en savoir plus sur ses personnages se jetant dans la mer ! Et puis j’ai pu discuter un peu avec l’autrice et c’était un échange vraiment agréable qui m’a encore plus donné envie d’ouvrir cette bande dessinée.
Trois narrateurs, trois personnages, trois destins qui vont se croiser. Celui d’Elsa, 22 ans, qui rêve d’amour et qui ne vit qu’une histoire à distance assez compliquée et destructrice. Celui de Jean, 53 ans, un papa merveilleux mais qui s’ennuie dans sa vie de conducteurs de train. Et puis il y a Émile, 79 ans, malheureux, souffrant d’acouphènes qui le coupent du monde.
Ils ne se connaissent pas mais la narratrice décide que leur chemin va se croiser, avoir des répercussions les uns chez les autres. Jean va rencontrer Émile sur le quai d’une gare. Ce dernier va oublier un carnet retraçant sa vie, ses erreurs, ses peurs, son histoire. Jean va être obsédé par cette histoire.
Ces trois personnages sont très différents, ont des vies à l’opposée l’une de l’autre mais chacune fera écho chez le lecteur. Au fil des pages se dessine le portrait de ses 3 héros de la vie quotidienne. On ressent leur mal-être, la façon dont ils se débattent dans leur vie. Et puis, un déclic, une rencontre qui va tout remuer, chambouler. On les voit renaître, s’épanouir, et se frayer un chemin vers une vie plus intense. Les mots de l’autrice résonne, sont sincères. Elle coupe son récit par des planches extraites du carnet d’Émile. En contraste avec les couleurs vives du reste de la bande dessinée, on découvre un pan de l’histoire dans des tons gris, comme une parenthèse. On apprendra d’ailleurs en fin d’ouvrages que les mots de ce journal intime sont librement inspirés de la vie du grand-père de l’autrice.
Je l’ai lu dans le cadre du prix de la BD CEZAM, j’ai aussi bien aimé. La construction du récit est original, le récit est touchant. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit librement inspiré de la famille de l’auteure comme on le découvre à la fin.
oui moi non plus! une vraie surprise finale qui donne une autre lecture à cette bd!
Je vais finir par mettre la main dessus et la lire, c’est inévitable
oui oui oui !!!!
Rencontrer les auteurs et discuter avec eux apportent une certaine aura à leurs livres et donnent davantage envie de les découvrir… Et ton avis, ajouté à celui des autres, me donnent bien envie de lire cet album!
j’espère qu’il te plaira si tu en as l’occasion!!
Il m’attend, je m’en réjouis d’avance !
bonne future lecture!! 🙂
Pourquoi pas ?
🙂
Merci pour cette présentation éclairante. Une BD que je lirai si je la trouve en bibliothèque.
J’espère que tu en auras l’occasion !
La couverture est jolie et donne envie, c’est clair. Mais les dessins que tu présentes font assez plats… A voir donc, si je le trouve en bibliothèque certainement… !
affaire à suivre! 😉
Ne me reste plus qu’à la trouver à la bib 😉
🙂
Pourquoi pas ? La couverture est attirante et ce que tu en dis me plait !
Elle vaut le détour!! 🙂
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