Roman jeunesse

Maskime et les petites choses de Nicolas Deleau et Irène Bonacina

Maskime et les petites choses

Auteur : Nicolas Deleau

Illustratrice : Irène Bonacina

56 p.

Éditions des Éléphants, 2019

A partir de 8 ans

résuméMaskime aime les petites choses. Malheureusement, autour lui, tout est trop grand : sa ville, son école, même sa chambre est trop grande. Aussi ne s’attache-t-il qu’aux petites choses. Par exemple, au zoo, il s’attarde sur les scarabées qui s’activent sur les crottes d’éléphants. Mais un jour, alors qu’il est concentré sur l’infiniment petit, l’infiniment grand surgit par le biais d’un sonore éternuement. C’est Barouf, l’éléphant : il est gentil et drôle, mais il est aussi très grand, alors Maskime se demande bien comment il va pouvoir faire tenir son nouvel ami dans son univers de petites choses !

cequejenaipensé Maskime est un petit garçon pas comme les autres. Il est introverti, discret. Il a horreur de ce qui est trop grand, trop imposant. Il en a peur. Il préfère les petites choses, ça le rassure.
Ce qui est grand, c’est son immeuble, son quartier, les gens… Il a l’impression d’être oppressé, écrasé. Alors par exemple, pour retenir son chemin vers l’école, il ne se repère pas aux bâtiments mais aux petites choses qu’il va croiser sur sa route… une petite plante, une toile d’araignée, une souris, un bruit… C’est sa façon de se repérer, sa façon de se rassurer… ça lui occupe l’es prit et lui évite de penser à ce chemin vers l’école.
Observer ces petits choses nourrit l’imaginaire de Maskime. Il réfléchit, analyse, Il part très loin dans ses méditations mais le lecteur suit sa logique. Mais un jour, quelque chose d’énorme va le perturber dans ses observations, une chose vraiment trop grande pour lui : un éléphant !
Une amitié surprenante va naître entre ces deux personnages. Ils vont s’apprivoiser.
Ce petit roman illustré est vraiment très agréable. L’histoire est douce, amène l’enfant à réfléchir à la façon de s’adapter au monde qui l’entoure, à apprendre à connaître autrui pour ne pas en avoir peur.
Une lecture très agréable : Maskime est adorable, on s’attache à lui et on évolue à ses côtés dans cette bulle rassurante… J’ai aimé la simplicité de l’écriture de Nicolas Deleau. Une simplicité teintée de poésie, de tendresse envers son petit héros. Les illustrations d’Irène Bonacina ajoute à la beauté des mots. Elle a opté pour une palette de trois couleurs : bleu, jaune et noir qui apporte douceur et vie à l’univers du seul et unique Maskime.
Je vous conseille fortement de jeter un œil à cette petite merveille !

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