Lani a grandi heureuse dans le Système, un monde postapocalyptique où chacun travaille à la reconstruction de l’écosystème dévasté. Un monde où chacun est relié aux autres par la pensée. Un monde où, pour compenser l’âpreté des journées, les nuits sont remplies de formidables rêves éveillés, véritable existence virtuelle parallèle. A 17 ans, elle a été enlevée par un groupe de rebelles et déconnectée du Système.
Convaincue de la légitimité de la rébellion, elle en devient l’un des soldats – l’un des meilleurs. C’est pourquoi, quand l’homme qu’elle aime se fait enlever par le Système, elle se lance dans une tentative désespérée pour le récupérer. 

– Alexander !
Il monte dans le halo vert, son corps tendu vers moi, pétrifié par le rayon de suspension de l’hovercraft. La terreur se lit sur son visage. Je me relève et me précipite vers lui.
– NON !

La premier tome m’avait emporté dans un univers de science-fiction dynamique et surprenant. Le tome 2 continue dans cette lignée avec une fin en apothéose, digne des plus gros cliffhanger de l’histoire des cliffhangers!

J’avais un peu peur  de ne pas me retrouver dans l’univers après lus d’un an entre mes deux lectures mais finalement non. On retrouve assez vite le rythme, l’ambiance et surtout les personnages que m’ont tellement séduite dans le premier volet. Nos différents héros se donnent corps et âmes au nom de la liberté et vont une nouvelle fois preuve de beaucoup de détermination pour mettre fin au Système.

Quel endroit horrible ! Comment les humains ont-ils pu un jour penser que tout ce béton soit une bonne idée ? Comment ont-ils pu imaginer vivre ainsi à plusieurs millions, loin de la nature ?

Lani va devoir encore faire preuve de beaucoup de sang froid et de combativité face à tout ce que lui réserve Maïwenn Alix, l’autrice sadique avec ses personnages de roman! Elle ne les épargne pas mais j’avoue c’est ce que j’aime dans un roman et surtout dans celui-ci. On sait que personne n’est à l’abri de la souffrance voire même de la mort. Ils sont tous malmenés et donc nos émotions livresques également. Lani s’est adapté assez vite à son nouvel univers mais découvre encore des facettes de celui-ci mais aussi des facettes (encore plus) sombres du Système. Elle tente de faire au mieux dans ses décisions même si elles sont difficiles à prendre. elle ne sent pas à sa place et ce qui l’attend ici ne va pas forcément l’y aider. Entre nouveaux alliés et nouveaux ennemis, difficile pour elle de savoir sur quel pied danser. Les choix seront complexes, elle n’évitera malheureusement pas les mauvais mais elles en tirera les conclusions nécessaires.

Nous n’osons pas esquisser le moindre geste l’un envers l’autre, mais le sourire que je vois au fond de ses yeux à chaque fois que je tourne la tête vers lui est comme une caresse.

Maïwenn Alix a construit ici un monde aux multiples ramifications. On se met facilement dans la position de notre héroïne, inconfort, hésitation. Faire le bien, combattre un système est-ce vraiment combattre tous ceux qui le composent ? Jusqu’où aller pour arriver à « battre » l’ennemi ?

Le Système a l’air tellement énorme, tentaculaire, gigantesque, vu d’ici… Des millions de personnes partout sur la Terre. Et nous sommes une simple poignée d’individus non connectés, vivant aux confins du monde, dans des zones isolées.

Une lecture très stressante pour nos personnages auxquels on s’attache encore plus, Lani en tête évidement.

Une fin pareille…. vite le tome 3 !!!

Un second tome très stressant pour nos personnages, une intrigue renouvelée et enrichie. Bref, une suite réussie !