Belfond, 2019

Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j’avais plongé seul… »Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?

C’est bien ce mot je pense qui me reste en finissant le dernier Karine Giebel. Plus de 500 pages qui se lisent d’une traite. 500 pages de l’interrogatoire des deux personnes parties prenantes d’un drame qui a eu lieu au sein même d’une équipe des STUPS. Comment un tel drame s’est-il produit? Pourquoi? Qui est fautif ? Et surtout que s’est-il passé ?
Car c’est là tout le tallent de Karine Giebel : la tragédie a eu lieu et on interroge les « témoins/coupables ». Mais le lecteur, lui, ne saura ce qu’il s’est passé qu’à la toute fin de l’interrogatoire, soit 500 pages plus loin ! Les enquêteurs écoutent patiemment le récit de chacun des deux mis en cause. Chacun remonte le temps, car ce qu’il s’est passé ce jour là, est dû à ce qu’il s’est passé plusieurs mois plus tôt.
Car c’est là tout le tallent de Karine Giebel : la tragédie a eu lieu et on interroge les « témoins/coupables ». Mais le lecteur, lui, ne saura ce qu’il s’est passé qu’à la toute fin de l’interrogatoire, soit 500 pages plus loin ! Les enquêteurs écoutent patiemment le récit de chacun des deux mis en cause. Chacun remonte le temps, car ce qu’il s’est passé ce jour là, est dû à ce qu’il s’est passé plusieurs mois plus tôt.
La toute jeune lieutenant Laëtitia Graminsky fait son entrée dans le monde très fermé des STUPS sous le commandement de Richard Ménainville. Ce sont eux qu’on interroge, qu’on écoute. Ce sont eux qui déroule les faits. Nous, lecteurs, découvrons peu à peu leurs relations venimeuses, tendues, violentes, passionnées. Chacun raconte la même histoire mais avec leur point de vue, ce qui donne une lumière bien étrange aux faits qui nous sont relatés. Ils se confessent, s’ouvrent, se délivrent. Chacun a sa version, sa vérité, sa façon de voir…
Vous savez, commandant, je crois qu’il y a des sentiments qu’on ne peut classer ni dans la haine ni dans l’amour.
Une fois le roman ouvert j’ai été embarqué » par les mots, par l’ambiance. J’ai eu envie de faire plus ample connaissance avec les deux accusés, comprendre qui ils étaient mais surtout pourquoi ils étaient là. Avec cette histoire, on comprend que rien n’est blanc ou noir. Que chacun a sa part de responsabilité. On a parfois du mal à se mettre à leur place à la lumière de ce qu’ils nous dévoilent. Il y a un côté malsain, un côté dérangeant.
Une chose est sûr c’est que le roman est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, la frontière entre le bien et le mal est très mince ici. Et il est difficile pour moi d’en parler sans trop en dévoiler. Car il faut vraiment se laisser embarquer par cette interrogatoire, se retrouver à son tour coincé dans ce huis-clos.
Une chose est sûr c’est que le roman est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, la frontière entre le bien et le mal est très mince ici. Et il est difficile pour moi d’en parler sans trop en dévoiler. Car il faut vraiment se laisser embarquer par cette interrogatoire, se retrouver à son tour coincé dans ce huis-clos.
Karine qu’as-tu fait à tes personnages? à ton lecteur ?
Regarde… Regarde bien ce qu’elle a fait de nous.
Regarde… Regarde bien ce que tu as fait de moi.

Déroutant est souvent le mot qui ressort après avoir lu un de ses livres Meurtres pour rédemption est celui qui m’a le plus marqué, 1000 pages englouties en 3 jours. Je pint celui là dans ma pal
Cela ne fait pas longtemps que j’ai découvert enfin la plume de Karine Giebel. Je n’ai toujours pas lu Meurtres pour rédemption mais je compte bien le faire très bientôt !