Une saison au bord de l’eau
Titre original : The Summer Seaside Kitchen
Autrice : Jenny Colgan
trad. de l’anglais par Laure Motet
480 p.
Pocket, 2019
Assistante juridique dans un cabinet d’avocats à Londres, Flora McKenzie était loin d’imaginer qu’il lui faudrait, pour son travail, retourner à Mure, l’île sur laquelle elle a grandi. Une île qu’elle a quittée avec perte et fracas après le décès brutal de sa mère, quelques années plus tôt. Quand elle arrive à Mure pour s’installer dans la ferme familiale, la jeune femme sent très vite qu’elle n’est pas la bienvenue. Les non-dits et les rancœurs du passé empoisonnent ses relations avec son père, ses frères, mais aussi avec la plupart des habitants du village. Jusqu’au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de recettes de sa mère. En se plongeant dans ce carnet, elle se découvre une nouvelle passion pour la cuisine qui pourrait bien l’aider à se réconcilier avec sa famille et son île natale. Emportée par son élan gourmand, Flora décide de rénover une boutique sur le port dans l’espoir d’y ouvrir un restaurant éphémère…
Jenny Colgan fait partie des auteurs que j’affectionne car je sais que je vais être transportée dans son univers, oublier ce qui se passe autour de moi, et passer un moment délicieux.Je pense que l’autrice est une gourmande et elle nous le transmet dans ses récits! D’ailleurs tout comme dans la saga La Petite Boulangerie nous avons droit en bonus à bon nombre de recettes! Miam !Genève. Paris. Vienne. New-York. La Barbade. Istanbul.
Flora lut le tableau des départs de l’aéroport avec le sentiment que la journée de toutes les personnes autour d’elle promettait d’être bien plus excitante que la sienne.
Elle envoya alors valser ses bottes, releva son jean et lança le bâton de toutes ses forces puis, dans l’air clair et pur du matin éternel, elle se mit à courir aussi vite que possible à côté du chien, pataugeant dans les petites vagues. C’était le meilleur moyen qu’elle connaissait pour se débarrasser de ses pensées, chasser les rêves de la nui.
Prudemment, lentement, elle tendit la main pour la poser sur ce qu’elle supposa être la joue de l’orque, à côté de sa bouche. Ce faisant, une vieille chanson de sa mère lui revint spontanément en mémoire; la vieille « musique buccale », datant d’un temps qui vit naître la musique.
Comme à chaque fois, l’autrice nous raconte tout ça en mêlant émotion et humour comme elle sait si bien le faire ! Il s’y passe beaucoup de choses dont je ne peux pas vous parler ici sans vous divulgâcher le cœur de ce roman! Alors il ne vous reste qu’une chose à faire!!
Un roman dépaysant comme sait le faire Jenny Colgan : amour, folklore écossais, relation humaine! Une bonne recette !
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