

Juliette s’apprête à vivre quelques jours idylliques avec l’homme qui partage sa vie… en secret. Car elle est en couple et lui est marié mais séparé de sa femme. Après des mois d’aventure cachée, ils s’offrent cette parenthèse, loin de Paris, du côté de Marseille. Mais voilà, à la gare, il n’y a qu’elle. Elle attend mais il n’arrive pas. elle finit par monter dans le train où elle va angoisser durant tout le voyage. Les questions s’enchaînent dans son esprit : va-t-il finir par donner signe de vie ? Va-t-il appeler ? A-t-il raté simplement son train? Peut-être que son téléphone est déchargée?
L’angoisse monte… la culpabilité aussi…
Dans une telle situation, on réagirait peut-être différemment d’elle, mais dans son cas, elle se met à réfléchir sur sa situation, sur sa vie, sur sa relation de couple mensongère, sur ses sentiments pour les deux hommes qui partagent sa vie.
Toujours sans nouvelles, elle décide de « profiter » de ce week-end, et se retrouve dans la maison d’hôte qu’ils avaient choisi. Le lieu est apaisant. L’hôtesse est prévenante, à l’écoute. Elle va savoir trouver les mots pour aider Juliette. Ces quelques jours vont être salvateurs pour elle, ce désistement inexpliqué va changer beaucoup de choses…
Même si j’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, mon implication dans la lecture a changé au moment d’arriver dans cette maison d’hôte, comme si l’ambiance du lieu se transmettait à travers les mots de Christine Jusanx. Sans jugement pour Juliette et sa situation amoureuse, le lecteur suit son évolution, sa prise de conscience et son nouveau départ. J’ai apprécié la façon dont l’autrice nous fait partager ce morceau de vie. Je crois que ce que j’ai vraiment apprécié ce sont les rencontres que son personnage va faire, des rencontres fortes, déterminantes.
Un moment clé dans la vie d’une femme qui va se révéler, renaître. Une lecture agréable.
Intrigant !