La Vérité pour mémoire
titre original : The Truth Hurts
Autrice : Nancy Pickard
trad. de l’anglais (Etats-Unis) par Yves et Claire Forget-Menot
3 70 p.
Michel Lafon, 2002
Quand le premier message lui parvient, Marie Lightfoot ne sait s’il faut en rire : un admirateur anonyme souhaite l’aider à écrire son prochain livre. Rien de très étonnant quand on est une star du polar. Mais peu à peu, l’angoisse la gagne : l’inconnu exige qu’elle divulgue enfin sa propre histoire, celle qui la hante depuis une nuit tragique de l’été 1963, où ses parents l’abandonnèrent alors qu’elle était tout bébé. Et le cauchemar de Marie ne fait que commencer : en guise d’épilogue, elle devra mettre en scène son propre meurtre. Troisième volet des aventures de Marie Lightfoot où le passé et le présent s’entremêlent, La Vérité pour mémoire est un thriller à double tranchant deux intrigues à couper le souffle et deux époques qui se confondent en un jeu de miroirs machiavélique.
Je suis célèbre, c’est vrai, mais juste ce qu’il faut. Je peux encore aller faire mes courses en short et tee-shirt, chaussée de vieilles tongs en plastique : personne n’arrête son Caddie à ma vue en s’écriant :
– Marie Lightfoot ! Vous voulez bien me signer un autographe ?
Encore une fois, mon challenge Un mot des titres me permet de déterrer un livre de ma PAL! Celui-ci y était depuis dix ans (au moins!). Il s’agit de la troisième enquête autour du personnage de Marie Lightfoot (mais ne pas avoir lu les autres titres ne posent pas de soucis).
Marie Lightfoot est une autrice reconnue dans son domaine : elle écrit des thrillers basés sur des faits divers réels. Mais cette fois, c’est elle qui va être au cœur de l’enquête, et bien malgré elle d’ailleurs.
Un admirateur anonyme souhaite l’aider à écrire un nouveau livre. Mais cet inconnu exige des choses qui commencent à l’effrayer. Elle doit dévoiler son passé qu’elle a jusque là toujours caché. Ses parents ont mystérieusement disparus quand elle n’était qu’un bébé. Un passé qui la hante même si ses parents ne lui manquent pas réellement. On était en 1963 et les rumeurs prétendraient qu’ils aient trahis leur mouvement secret qui aidait les noirs américains à se cacher et à fuir le KKK…
Le harceleur de Marie exige aussi qu’elle s’isole en virant manu militari son assistante, qu’elle rompe avec son compagnon (un homme de loi) et qu’elle lui envoie jour après jour, un nouveau chapitre de leur roman. Un roman qui aura pour dénouement son propre meurtre.
Mais que veut-il vraiment ? En tout cas, Marie prend de plus en plus au sérieux ces menaces et commencent à se plier à son jeu malsain, tout en essayant de trouver des appuis discrets pour trouver son identité. Cette quête la mènera sur les traces de son passé et donc vers la vérité à propos de cette fameuse nuit de 1963.
Entre passé et présent, l’autrice met en place les pièces de son puzzle, pour reconstituer une vérité. J’ai apprécié cette dualité dans l’intrigue qui a su capter mon attention. On se doute très vite que les menaces sont liées à ce passé qu’elle ne connaît même pas, mais pourquoi maintenant et qui ? Tous les doutes sont permis !


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Je ne connaissais pas mais il y a l’air d’avoir pas mal de suspense et de tension dans ce thriller qui me tente beaucoup.
Moins que dans certains thriller plus moderne mais ça tient quand même en haleine 😉
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