Locke & Key
Hi comics, 2018
La famille Locke est déchirée. Après le meurtre brutal du père par un étudiant déséquilibré, tous emménagent dans la vieille demeure familiale. Mais quand une île s appelle Lovecraft, la prudence est de mise ! Derrière les portes closes se dissimulent des secrets dangereux.
Depuis la sortie de l’adaptation de Locke & Key sur Netflix, j’étais curieuse de découvrir cette série. Je n’ai pas encore pris le temps de la regarder mais il y a quelques temps une de mes amies/lectrices de la bibliothèque m’a proposé ses exemplaires de la série originelle en format comics.
Je ne suis en général pas une fan de la première heure de ce genre dont je trouve souvent les illustrations trop sombres, souvent anguleuses, un peu confuses. Cette série n’a malheureusement pas fait exception. J’ai eu du mal à rentrer dans l’univers, ayant du mal à identifier certains personnages. mais j’ai tout de même persisté car le scénario me plaisait et j’avais envie d’en savoir plus.
Très sombre, violent mais addictif.
Alors que leur père vient d’être assassiné brutalement, Tyler, Bode et Kinsey aménage avec leur mère, blessée lors du drame, dans une nouvelle maison… ou plutôt demeure : le manoir Keyhouse.
Nouveau départ, dans une nouvelle vie. Mais le trauma est encore là. Et ce manoir cache un drôle de secret. Et c’est le jeune dernier Bode qui va mettre à jour les sombres mystères qui vient dans ce lieu : un être fantomatique au fond d’un puits et des portes qui s’ouvre vers d’autres lieux… Magie ? Malédiction ?
Le premier tome va surtout planter le décor, les bases de cet univers inquiétant et fantastique. Et c’est bien fait. On entre dans l’histoire, on est embarqué par le côté étrange du lieu, par les découvertes de Bode, mais aussi par les différents états d’âmes des jeunes héros.
Les tomes suivants (la série se termine au 6ème tome) nous creusons la personnalité de chacun et surtout de celui qui est derrière tout ça. Le scénario est bien découpé, et le lecteur n’est pas au bout de ses surprises. J’ai apprécié la façon de ménager le suspens, de faire monter la tension, de complexifier les énigmes autour de ces clés.
Quant aux illustrations, je suis restée au fil des tomes assez hermétique au style de Gabriel Rodriguez même si j’avoue que l’ambiance glauque et sombre de l’univers y sont bien présentes. On est immergé visuellement et contextuellement dans le récit.
Une série efficace, angoissante et prenante. Je suis maintenant curieuse d’en regarder l’adaptation.