Le Chien qui aidait les autres

titre original : Madeline finn and the therapy dog

Autrice : Lisa Papp
trad. de l’anglais par Benjamin Kuntzer

 Madeline espère que Étoile pourra devenir un chien thérapeutique. Pour cela, il lui faut passer un examen dans une communauté de retraités, où ils rencontreront de nouveaux amis. Mais Madeline ne peut s’empêcher de penser à un vieil homme en fauteuil roulant qui ne sourit jamais. Y a-t-il quelque chose que Étoile et elle pourraient faire pour venir en aide à M. Humphrey ?

Cet album fait partie d’une série où l’on retrouve la jeune héroïne accompagné d’un chien. Dans Le Chien de la bibliothèque, Madeline n’aime pas lire et a du mal. Grâce à un chien Bonnie, elle parviendra à apprécier la lecture. Puis dans Le Chien du refuge, on retrouve la fillette avec un nouvel ami canin : Étoile, le petit de Bonnie. Elle décide de lire des histoires aux chiens abandonnés dans un refuge. 

Et puis arrive ensuite cet album : Le Chien qui aidait les autres. On y retrouve une nouvelle fois Madeline et Étoile. Madeline a une mission qui lui tient à cœur : dresser Étoile pour en faire un chien thérapeutique afin qu’il apporte un soutien émotionnel dans une maison de retraite. Mais pour ça, il faut du travail, de la patience car Étoile va avoir des examens et des tests à passer.

Étoile est doux, patient, attentif… Il a tous les atouts pour devenir un parfait chien de soutien émotionnel.

Les illustrations très douces de cet albums conviennent à merveille à la bienveillance du texte, à la douceur et au bien-être que visent le récit.

Je crois que c’est un thème que je n’avais jamais lu en album (si vous avez d’autres titres sur le sujet ça m’intéresse! N’hésitez pas à partager en commentaire!). La canithérapie (une branche de la zoothérapie) fait intervenir un animal pour aider une personne en situation difficile (handicap, trouble psychique, soutien émotionnel). Même s’il est prouvé que la présence d’un animal est bénéfique, il est encore rare de s’en servir comme thérapie en France (la pratique est plus courante aux États-Unis).

Mais l’on voit de plus en plus des actions mises en place avec des chiens, mais aussi des chats, des chevaux ou même des poules.