Respirer le noir : nouvelles
Auteurs : Barbara Abel, Franck Bouysse, Hervé Commère, Adeline Dieudonné, François-Xavier Dillard, Chrystel Duchamp, R. J. Ellory , Karine Giébel, Vincent Hauuy, Sophie Loubière, Jérôme Loubry, Dominique Maisons, Mo Malø
Sous la direction d’Yvan Fauth
297 p.
Belfond, 2022
Douze nouvelles originales, singulières et surprenantes, pour autant de voyages olfactifs à la découverte de mondes connus ou futuristes, de personnages terrifiants ou terriblement humains ; douze expériences sensorielles qui vous marqueront durablement de leur effluve.
Retenez votre souffle et laissez vos sens vous guider dans le noir.

Yvan Fauth nous partage sa passion sur son blog littéraire EmOtionS, mais il est aussi modérateur sur différents salons du livre.
Mais revenons à ce nouveau recueil !
Je disais donc que douze grands noms de la littérature ont pris leur plus belle plume pour nous proposer une nouvelle sombre, inquiétante sur le thème de l’odorat… Et visiblement c’est un thème qui les a bien nourri !
C’était, avant que tout soit surveillé, et qu’on soit tous fichés comme des bestiaux.
Vincent Hauuy
Entre Barbara Abel et Karine Giebel qui s’associent pour nous conter une histoire inspirée très librement d’un fait réel autour d’un poison mortel d’origine russe, Franck Bouysse qui s’attaque au Fish Odor Syndrome, ou encore Vincent Hauuy qui voyage dans un futur plausible, ou bien François-Xavier Dillard qui nous embarque avec lui dans un parc d’attraction… Il y en a pour tous les goûts!
Ma petite préférée ? Les doux parfums du cimetière de Jérôme Loubry : une nouvelle très émouvante qui m’a fait penser à un de mes derniers coups de coeur Le Parfum des cendres de Marie Mangez.
Alors allez-vous tenter de respirer les effluves de la mort ? de la terreur ? de la noirceur de l’âme humaine ?
En tout cas, en ce qui me concerne, j’ai déjà hâte de goûter le prochain sens qu’il reste à explorer !!
Peut-être certaines choses arrivent-elles pour que d’autres puissent se produire. Peut-être certaines choses arrivent-elles simplement pour nous rappeler que le diable est bien réel.
R.J Ellory

Et l’odeur infâme que je dégageais était celle de la viande avariée, de la chair en putréfaction.