Roman historique/Roman jeunesse

Dagfrid – 2. A Thor et à travers d’Agnès Mathieu-Daudé et Olivier Tallec

couv42154454Dagfrid
2. A Thor et à travers

Autrice : Agnès Mathieu-Daudé
Illustrateur : Olivier Tallec

48 p.

L’Ecole des loisirs, 2020 (Mouche)


résumé « Par Thor, si un jour on a des enfants, ils feront ce qu’ils voudront !  » Dagfrid n’a aucune envie de préparer le banquet des chefs. C’est peut-être un honneur, mais c’est aussi très injuste. Parce que chez les Vikings, les filles doivent cuisiner le poisson qui pue, pendant que les garçons se préparent à leur futur de guerriers ou de navigateurs. Et le frère de Dagfrid, lui, a plutôt l’air de se préparer à ne rien faire du tout. En attendant, ce banquet ne va pas se faire tout seul…

 
 
cequejenaipensé Retour de Dagfrid la viking sur le blog aujourd’hui. Je vous parlais d’elle il y a quelques mois avec le premier volume : Des brioches sur les oreilles. Dans ce premier volet, on faisait connaissance avec une jeune viking qui ne voulait pas coller au standard féminin de son clan. 
Et ça continue dans ce tome ! Dagfrid doit savoir balayer, cuisiner, tondre les moutons, tricoter… Toutes les tâches barbantes réservées aux femmes, tandis que les hommes eux apprennent à être courageux, à se battre pour conquérir le monde, faire la guerre. Et ça ça ne plaît pas du tout à Dagfrid. Elle, on l’a bien compris dans le premier tome, rêve d’ailleurs, d’aventures, d’une vie animée par des découvertes.
Il est temps que tu te prépares à ta vie de femme viking. – Femme viking? Tu parles… Esclave viking, oui! 
Elle doit réaliser un énorme banquet (avec en plat principal du cabillaud… encore et toujours du poisson qu’elle déteste).
Et pendant ce temps-là, son frère ne fait RIEN. Et c’est énervant ! 
Dagfrid va chercher à comprendre pourquoi on ne peut pas bouger les choses, changer de rôles… 
Et elle va être surprise de comprendre le pourquoi de sa situation ! 
Dans ce tome donc, on remet en question le rôle femme/homme voulu par une société archaïque. Dagfrid est en avance sur son temps. Elle est éprise de liberté et surtout éprise d’avoir le choix sur sa propre vie, sur son destin, sur ce qu’elle veut faire de ses dix doigts. 
J’adore l’humour qui se glisse ici ou là dans le récit (notamment les petits non d’oiseaux… euh pardon… de poissons donner par la mère à ses enfants!). 
Dagfrid va se remonter les manches pour briser les conventions sociales !
 
 
 
 
 

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