La Sorcière des marais

Autrice : Karine Guiton
128 p.
Éditions Didier jeunesse, 2021 (Mon marque page +)

Zoé est en panique : Tex, son chat adoré, a disparu ! La petite fille placarde des avis de recherche dans tout le village. Peine perdue, car personne n’a vu l’animal. En désespoir de cause, et malgré la peur que cela lui inspire, la petite fille demande de l’aide à la sorcière Mirabella. Guidée par un canard doué de parole et d’humour, Zoé entame un voyage initiatique en plein cœur des marais qu’elle n’est pas près d’oublier…

Zoé est malheureuse. Son chat adoré, Tex, a disparu depuis plusieurs jours et ce n’est pas dans ses habitudes. Après avoir cherché partout, elle tente le tout pour le tout. Sa dernière chance semblerait la femme bizarre qui vit dans les marais. Elle a peur. Elle a même très peur. mais pour Tex elle est prête à tout !

Et si elle savait !
Cette drôle de femme c’est Mirabella. Elle a des cheveux très longs, on ne voit pas ses yeux, elle mange des cuisses de grenouilles (beurk!!) et elle a un intérieur… étonnant ! Ah oui, elle a aussi un canard qui parle ! Normal!

– Bienvenue dans le monde de Soumalazans.
J’étais tellement abasourdie que je me suis écriée :
– Il a parlé ! Mirabella, vous avez entendu, l’oiseau à parlé !
Mirabella n’a pas répondu. Mais Germain s’est exclamé d’une voix nasillarde :
– Évidemment que ce héron cendré parle ! Et moi aussi d’ailleurs tu nous prends pour des idiots ou quoi ?

Zoé va réussir à l’amadouer. Et Mirabella va l’emmener dans un endroit secret mais pour ça il faudra affronter les dangers des marais…

On a là un roman drôle avec de l’aventure, un soupçon de magie et de mystère… de quoi tenir en haleine le jeune lecteur et le faire rire quelques fois !

La Sorcière des marais est un chouette roman initiatique qui amène l’héroïne à affronter ses peurs et à faire taire les préjugés sur les apparences.

Quand le repas a été enfin terminé, le géant a léché consciencieusement nos quatre assiettes, les a essuyées avec un torchon à carreaux douteux, et les a rangées sous l’évier, près de la poubelle en déclarant d’un air satisfait :
– Lavage écologique !
J’ai réprimé un haut-le-cœur et lui ai souri bêtement. Puis il a ouvert l’armoire, en a sorti des draps qu’il a étalés sur le sol et recouverts d’une couverture :
– Lit vous. Bonne nuit.
J’étais tellement fatiguée que je me suis immédiatement effondrée. Bizarre, cette couverture. Elle était trouée par endroits et dégageait un parfum d’humus. Je l’ai regardée de plus près : un assemblage de feuilles collées les unes aux autres.