L’Adoption
1. Qinaya
2. La Garúa

Lorsque Qinaya, une orpheline péruvienne de 4 ans, est adoptée par une famille française, c’est la vie de tous qui est chamboulée. Mais pour Gabriel, ce sera encore plus compliqué : il lui faudra apprendre à devenir grand-père, lui qui n’a jamais pris le temps d’être père. Des premiers contacts un rien distants aux moments partagés, Gabriel et Qinaya vont peu à peu nouer des liens que même le vieux bourru était loin d’imaginer.

Petite relecture par ici aujourd’hui. J’avais l’intention de lire les tomes 3 et 4 de cette série mais j’ai d’abord eu envie de rafraîchir les souvenirs en relisant d’abord les deux premiers. Et j’ai bien fait car si j’avais gardé des souvenirs assez précis du tome 1, le tome 2 était beaucoup plus flou.

Au Pérou, un énorme séisme a fait des milliers de morts, et des milliers d’orphelins. Le fils et la fille de Gabriel, qui n’ont jamais pu avoir d’enfant, ont décidé d’adopter une petite fille péruvienne. Après des mois de démarches administratives. La petite est enfin là. Qinaya.

Le grand-père, Gabriel, bourru, ne comprend pas. Pour lui, son fils et sa belle-fille sont trop vieux pour une telle lubie. Mais sa femme elle est aux anges! Gabriel va pourtant se laisser séduire par cette fillette. On va assister aux liens qui se tissent jour après jour. Et on voit très vite que Gabriel prend son nouveau rôle de grand-père très au sérieux.

Mais le jour de son anniversaire c’est le drame. La vérité éclate.

Le tome 2 qui se déroule quelques temps plus tard traite des conséquences de cette vérité. La famille a implosé à ces révélations. Et Gabriel a du mal à en faire son deuil.

Une bande dessinée tendre, humaine sur les relations et la transmission intergénérationnelles. Le second tome est plus sombre et émouvante.
Les dessins sont en adéquation avec les valeurs du texte et les couleurs s’adaptent aux émotions et à ce qui se vit au sein de ses pages. Des couleurs pastels et clairs dans le premier tome. Des couleurs plus sombres pour le second.