À 43 ans, Clémence est une femme heureuse. Et pas seulement parce que sa « bible » de développement personnel le dit. Non, elle s’est donné les moyens pour en arriver là, quitte à arrondir parfois les angles, comme avec Éric Grandjean, son boss despotique. Un peu trop, dirait Alice, sa meilleure amie.
Ce que Clémence chérit par dessus-tout, c’est la petite existence tranquille qu’elle s’est construite en dehors du bureau. Une chouette famille avec Antoine et Gabriel, leur fils de 17 ans, un appartement douillet en plein cœur de la capitale, et la pâtisserie, son péché mignon.
Mais, cette vie paisible bascule le jour où son mari lui annonce qu’il la quitte pour une jeune femme presque en âge d’être sa fille ! Et, comme les choses peuvent toujours être pires, son quotidien se transforme en cauchemar lorsque ce dernier lui impose une colocation aussi absurde que pénible.
Cependant, quand la vie nous donne des citrons, aussi acides soient-ils, on peut décider d’en faire de la limonade… ou de la tarte meringuée si on est passionnée de pâtisserie comme Clémence !

Clémence vient tout juste de fêter ses 43 printemps. Elle était heureuse. Mariée. Mère de famille. Un boulot stable. Mais du jour au lendemain, elle se prend un uppercut en pleine mâchoire : son mari la quitte pour une jeunette! 

Un revirement de vie inattendu qui va l’assommer mais aussi la réveiller.
Nous en tant que lecteurs, nous avons vu qu’elle était loin d’être épanouie dans cette vie. Un mari qui la traitait mal, comme sa boniche de service. En lui parlant avec dédain et mépris (j’ai eu envie de lui mettre des baffes à sa première apparition! Brrr détestable). Un travail qu’elle aime sur le papier mais qu’elle subit plutôt dans la réalité avec un chef tyrannique. Sa mère aussi. Elle profite d’elle comme d’un chauffeur de taxi (mais sans le salaire). Soit disant qu’elle peut bien faire ça pour sa mère! J’ai vraiment eu très mal au cœur pour Clémence. Elle subit, bouillonne intérieurement sous le poids de la charge mentale, sous le poids de la « norme » sociale attendue. Mais elle dans tout ça ? Elle s’est complètement oubliée. Heureusement qu’elle a une amie sur qui comptait. Une amie qui va réussir à lui ouvrir les yeux. Et elel a aussi son groupe d’amie pâtissière. Car oui, Clémence a su s’aménager dans ce quotidien terne une bulle de bien être : la pâtisserie. Une véritable passion qui l’apaise. Et forcément une passion qui est moquée par son mari. Avec dédain et mépris comme pour tout ce qu’elle entreprend pour elle.

Après l’annonce du divorce, Clémence va être sonnée, totalement perdue. Est-elle la fautive? Qu’est-ce qu’elle a fait de mal? Et puis la colère prend le dessus. Et une femme en colère peut être pleine de surprise !Surtout quand, pour des raisons économiques, elle doit cohabiter avec son futur ex jusqu’à la vente de la maison.

Cette séparation va agir comme un véritable révélateur pour elle. La véritable Clémence, la Clémence heureuse et épanouie va naître sous nos yeux pour notre plus grand plaisir.

C’est pour moi une première expérience dans l’univers littéraire de Charlotte Léman et je me suis régalée. Oui ok l’ex et le patron sont ignobles (ils sont un poil stéréotypés… les pauvres, l’autrice leur a donné toutes les caractéristiques détestables! Un package ! mais ça a le mérite d’être clair sur ce qu’elle pense de tels énergumènes!). Mais pour Clémence..; j’ai eu un véritable coup de foudre! Peut-être parce que je viens d’atteindre le même âge qu’elle! J’ai aimé sa fraicheur, ses maladresses et la façon dont elle a fait de cette épreuve de vie une force. Je lui souhaite tout le bonheur du monde !

Une très chouette comédie romantique !! Acidulée comme une belle part de tarte au citron… meringuée !