Enola Holmes de Nancy Springer fait partie des séries que je conseille les yeux fermés! J’adore cette saga! Il faut dire qu’entre le personnage féminin très charismatique et des intrigues bien ficelées, je ne boude pas mon plaisir. J’étais donc très heureuse de savoir qu’une adaptation en bande dessinée allait sortir! Une bonne façon de prolonger le plaisir. Mais aussi une petite appréhension… la peur d’être déçue par la proposition visuelle, moi qui avait déjà les images bien en tête. Et la version proposée par Serena Blasco est sortie. Et tous mes doutes ont disparus! On a droit à un objet livre vraiment superbe!

Mais d’abord laissez moi vous présenter la jeune Enola Holmes! Enola est la jeune sœur des célèbres Sherlock et Mycroft Holmes. Comme beaucoup d’hommes à cet époque – et malgré leur intelligence et leur don de déduction -, les deux frères ont très peu de considération pour la jeune femme! Pourquoi? elle est jeune et en plus c’est une femme… donc son cerveau n’est pas très développé… Quand leur mère disparaît, ils reviennent au domaine pour prendre les choses en main, y compris l’éducation laissant à désirer de leur sœur. Quand à la disparition de leur mère, ils ne s’inquiètent pas plus que ça! Mais c’est sans compter sur le caractère bien trempée d’Enola. Cette dernière est toute aussi futée et douée d’esprit que ses frères. Pour elle, la disparition de sa mère n’est pas anodine. Et elle découvre vite que sa mère lui a laissé des messages codés. Enola va alors prendre les choses en main et fuir à Londres pour découvrir le fin mot de l’histoire.

 

L’autrice a su exploiter à son avantage une partie de l’intrigue du premier tome (roman). L’illustration est splendide. ON en prend pleins les yeux! Bref, je suis sous le charme et je continuerai à revivre les aventures d’Enola dans les tomes bd suivants (pour l’instant quatre sont déjà sortis).

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