
Vous n’êtes pas obligés de me croire mais je suis devenu un oiseau.

Grégoire, adolescent type – on va dire… si ça existe 😉 – se réveille un beau matin dans la peau… ou plutôt dans les plumes d’un oiseau. Lequel ? On ne sait pas ! On imagine celui qu’on veut. A peine remis de sa surprise, Grégoire-oiseau ressent l’appel de l’envol, du ciel. Il se glisse par la fenêtre et s’envole vers un ailleurs semble-t-il plus clément. Il va alors observer de ce nouveau point de vue ce qu’était sa vie en tant qu’humain. La violence, les rancœurs, un quotidien répétitif, la pollution, la politique… Plus il observe plus il se questionne sur cette réalité. Pourquoi cette métamorphose en oiseau ? Que se passe-t-il en bas, le recherche-t-on ? Manque-t-il à quelqu’un ? Lui décide de profiter du moment présent. Il s’envole plus haut, plus loin… à la rencontre d’autres volatiles.
L’auteur pousse à la réflexion, pousse son lectorat à prendre une part de recul et d’observer à son tour son quotidien, son univers. On respire vraiment dans ce petit roman. On s’envole, on prend de la hauteur et ça fait un bien fou. Ce roman est poétique, onirique mais ancré dans un quotidien qu’on ne prend plus le temps de questionner.

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