
Vous voyez ce gosse avec ses lunettes de travers? Non? Regardez mieux. Le petit, là, qui s’essuie le nez, avec un pantalon troué aux deux genoux! LE maigrelet, là – mais si, regardez : son cartable est ouvert par terre, toutes ses affaires sont répandues au sol…
Celui qui chiale quoi !?
Ben, c’est moi.
Pour la bande à Mathieu, un mystère est à résoudre ! Un énorme truc fluo vient d’apparaître sur le terrain vague de leur quartier. Des ronds points fleurissent un peu partout ; Ainsi que des panneaux publicitaires ! Mathieu, Angelo, Peter, Nat, la bande de « loosers » selon certains, mais surtout une bande de copains très complémentaires, sont curieux ! Évidement ! Mais ils ne sont pas les seuls. C’est l’effervescence dans le quartier. D’autant plus que l’ouverture s’accompagne de cadeaux dans les boîtes aux lettres : une pièce permet aux chanceux de gagner leur chariot de courses ! Wow ! Énormissime !
Parallèlement à cette installation éclair, plusieurs personnes du quartier disparaisse à tour de rôle.
Il n’en faut pas plus à nos quatre héros pour se lancer dans cette enquête. RDV au QG pour faire chauffer les méninges. Chacun va apporter une pierre à l’édifice. Avec leur spécificité. Leur sensibilité et leur caractère unique mais qui se complète à merveille.
Aventure, humour, une petite touche de fantastique donne un récit enlevé, dynamique, où le jeune lecteur jonglera avec ses émotions : rire et tremblement au programme !
La plume de Stéphane Gisbert que je découvre avec ce récit est agrémenté par les illustrations de Magali Le Huche (Jean-Michel le caribou, Les Sirènes de Belpêchao, Mouton 56…) qui convient tout à fait à cet univers. Son trait capture les humeurs des méchants comme les peurs et les interrogations de notre fine équipe. Je suis une fan de son travail et je suis donc très heureuse de la retrouver dans cette collection chez Sarbacane car je trouve qu’elle y a toute sa place !
L’auteur s’amuse avec cette aventure à aborder des thèmes plus complexes comme le harcèlement scolaire ou la surconsommation de notre société et de ses conséquences dans notre quotidien ! De vrais monstres 😉 Stéphane Gisbert personnalise cette dernière problématique par un gérant de supérette qui donne la chair de cocotte et des magasiniers à faire claquer des dents !
On retrouve également en cours de texte la petite touche « Pépix » avec les bonus-conseils des personnages du roman.
Un roman qui se lit d’une seule traite.
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