
Cette histoire commence là, juste après l’embranchement entre Saint-Sauveur et Beaumont, sur la départementale qui traverse le plateau. Nous sommes fin juin, à la tombée de la nuit.
Quand je commence un roman d’Anne-Laure Bondoux je sais que je vais être emportée. C’est une autrice que j’adore car elle a toujours su se renouveler. A chaque roman (ou presque), un nouveau genre. Et à chaque fois un régal pour la lectrice que je suis.
Donc forcément, j’avais hâte de découvrir ce nouvel opus. L’Aube sera grandiose… un titre qui promet une lecture en apothéose non?
Nous faisons la connaissance de Titiana qui décide, semble-t-il sur un coup de tête, d’embarquer sa fille, Nine, seize ans, à la sortie de lycée. Cette dernière, vexée de ne pas aller à la fête du lycée, boude tout au long du trajet. Sa mère ne veut pas lui dire où elles vont, ni pourquoi. Au bout de plusieurs heures de conduite, elle arrivent à une cabane perdue au fin fond d’une forêt, au bord d’un lac.
Personne n’est jamais prêt à entendre la vérité. Je peux te le dire par expérience, il n’y a pas de bon moment pour ça. Il arrive, et on n’y peut rien.
Sa mère va, cette nuit-là, raconter ce qu’elle lui a toujours tu : son passé. Nine et elle sont très proches. Elles ont toujours été que toutes les deux. Nine ne se doutait pas de ce que Titiana va lui révéler cette nuit-là. Elle va remonter dans son passé, lui raconter d’où elle vient, ce qu’elle a vécu, sa famille… Et plus on s’enfonce dans la nuit, plus elle se libère de ce passé mystérieux. Et plus on s’enfonce dans la nuit, plus Nine (et nous lecteur par la même occasion) boit les paroles de sa mère et se pose de plus en plus de questions. Des révélations qui la bouleversent. Comment réagir? lui en vouloir? la détester? compatir? lui pardonner ?
Et pourquoi dire tout ça maintenant? Et dire qu’il faut qu’elle se dépêche dans son récit car tout changera quand l’aube arrivera…
Il y a différentes sortes d’histoires, non ? Celles qui font rire et celles qui font pleurer. Celles qui posent des questions, et celle qui y répondent. Celles qui empêchent de dormir… et celles qui apaisent.
Comme d’habitude, et sans surprise, je suis tombée sous le charme du récit d’Anne-Laure Bondoux. Elle met de la magie dans chacun de ses mots. On entre dans son univers et on ne peut le quitter. Comme Nine, on boit les mots de Titiana. On se met facilement à sa place. On partage le tumulte de ses émotions. Toute l’histoire d’une famille résumait en une seule et unique nuit. Le temps est compté, on veut savoir et donc forcément il est difficile de lâcher ce livre avant la fin.
L’Aube sera grandiose, c’est l’histoire d’une famille, de relations familiales. C’est aussi les secrets de famille et la complicité d’une mère et d’une fille.
Je ne peux que vous conseiller d’aller découvrir le dernier roman d’Anne-Laure Bondoux, mais aussi le reste de sa bibliographie.
J’ai aimé la sincérité et la puissance des émotions vécues dans ce roman, j’ai aimé les personnages, j’ai aimé le style. Une pépite!
Ce roman a reçu le prix Vendredi en 2018 et il est actuellement en lice pour le prix #LireJeune47 2019 (organisé par la bibliothèque départementale du Lot-et-Garonne et plusieurs bibliothèques du réseau).
Comme toi, je sais qu’en ouvrant un livre d’Anne-Laure Bondoux, je vais passer un excellent moment! J’ai beaucoup aimé celui-ci! 🙂
c’est une valeur sûre 😉
Un livre très sympa 😍
oui ❤
Magnifique roman, je suis tout à fait d’accord ! (ce week-end, je lui ai fait dédicacer ce titre, ainsi que son dernier, et un titre plus ancien… Hâte de m’y lancer !)
je suis jalouse! Je rêve de la rencontrer mais je n’en ai pas encore eu l’occasion !
Je te souhaite de la rencontrer, elle est véritablement très sympathique ! 🙂
mon rêve!!