Depuis le début de l’été, je suis seul à la maison. J’enfile ma cape et enfourche mon vélo. Le soleil me fait plisser les yeux et brûle le bout de mon nez. Le temps est comme suspendu.
Sorti à la fin de l’été, ce joli album signé Florian Pigé invite à la rêverie. Le petit héros passe ses vacances seul. Ses parents travaillent et il doit s’occuper. Mais il ne s’ennuie pas. Son jardin est son paradis, une mine d’or pour son imagination et son sens de l’observation. Et puis il a la mission de s’occuper de tous les chats du quartier. Alors il enfourche son vélo et il part à l’aventure.
Mais cette bulle de bonheur, d’oisiveté et de rêve est sur le point de toucher à sa fin car bientôt c’est la rentrée…
Le lecteur savoure ces vacances paisibles au côté du jeune garçon. On suit ces aventures, ses rêveries avec un sourire collée aux lèvres. Le texte est simple, poétique. Les illustrations sont elles aussi dans la même tonalité. Des couleurs douces et chaudes, des traits flous qui amènent à la tranquillité, à faire une pause, à prendre son temps. On prend le temps d’observer chaque page qui prend peu à peu vie sous la domination de l’imagination de notre jeune protagoniste.
Mais si ce livre parle d’oisiveté, du bonheur d’être dans sa bulle, il parle aussi de la timidité de ce jeune garçon, d’un besoin de se rassurer.
Cet album est vraiment sublime. J’adore le travail d’illustration de Florian Pigé mais aussi la poésie qui se dégage de ses récits.
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