Bande dessinée

Les Jours qui restent d’Eric Dérian et Magalie Foutrier

Les Jours qui restent

Scénario : Eric Dérian

Illustratrice : Magalie Foutrier

134 p.

Delcourt, 2019 (Mirages)

résumé Difficile de savoir quoi faire de sa vie quand on peut mourir demain. Tout abandonner, repartir à zéro… Le choc et le désespoir renferment-ils l’énergie d’un nouveau départ ? Trois destins croisés, liés par la même affection, affrontent cette question dans un émouvant récit, parfois triste mais souvent drôle, qui rappelle que l’on peut grandir et mûrir à tout âge, pour réapprendre à vivre, vraiment.

cequejenaipensé Bande dessinée sortie en début d’année, elle vient tout juste de croiser mon chemin à la bibliothèque et j’ai tout de suite été attirée par les illustrations. Alors il fallait évidement que j’en sache plus!

Dans cette histoire imaginée par Eric Dérian et mis en image par Magalie Foutrier, nous faisons la connaissances de trois personnages, deux femmes et un homme. Ils sont tous les trois malades et vont se croiser à moment donné. Ils sont tous les trois malades mais c’est leur seul point commun : ils ne sont pas du même milieu, ils n’ont pas la même maladie, ils n’ont pas le même âge. Ah si ils ont un autre point commun : ils sont très déprimés et ont une image très négative d’eux même.

Daniel croise la route de Charlotte qui vient d’apprendre une terrible nouvelle de la part de leur médecin commun. Elle est effondrée, rentre chez elle et met à la porte son petit-ami. Elle s’isole, s’enferme, se renferme et broie du noir face à ce mal qui la ronge et qui bouleverse son quotidien.
Daniel lui vient renouveler son traitement mais repart sans. C’est, du coup, Catherine qui prend place dans le cabinet médical. Elle vit une période difficile que ce soit au niveau personnel ou professionnel.

On pourrait penser que nous sommes dans une bande dessinée déprimante mais ce n’est pas vraiment le cas. Certes nos protagonistes ne sont pas très gais et vu ce qu’ils traversent on ne peut qu’avoir de l’empathie pour eux. Ils sont tous les trois attachants et on espère qu’ils sortiront grandis de leur combat.

Les illustrations de Magalie Foutrier sont colorés et dynamiques et peuvent sembler en décalage avec l’humeur des personnages mais pas tant que ça en réalité. J’ai aimé leur réalisme et surtout les planches avec une illustration unique sortant parfois du cadre, mettant en avant les tournants importants de la vie de Daniel, Charlotte et Catherine.

 

 

 

Les articles sont regroupés chez Stephie cette semaine.

14 réflexions sur “Les Jours qui restent d’Eric Dérian et Magalie Foutrier

  1. La couverture m’a fait croire que c’était un jeunesse mais pas du tout ! Pas certaine d’embarquer du coup, c’est curieux ce décalage entre graphisme et contenu…

  2. Comme Noukette, j’ai cru que c’était jeunesse/ado,un peu comme la série « Rouge Tagada », etc.
    Mais je suis intriguée, j’aime les thématiques abordées. A lire donc!

  3. J’aime beaucoup la couverture, mais elle est bien différente, graphiquement parlant, des pages intérieures… Mais à voir si l’album se présente à moi en bibliothèque !

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