Choses qu’on dit la nuit entre deux villes
Auteur : Francis Dannemark
100 p.
Le Castor Astral, 2006 (Millésimes)

Voilà de quoi faire une ou plusieurs histoires d’amour, au gré d’une conversation au bord de la mer, en hiver, quand tout le monde est ailleurs. Il n’est pas interdit d’être heureux en attendant le bonheur: c’est ce que nous suggère avec élégance ce récit tendre et émouvant.
Je viens d’apprendre le décès de l’auteur par un article de Livres Hebdo et je tenais en repartageant ces deux chroniques lui rendre hommage. Toutes mes pensées vont vers sa famille et ses amis.

Donc on a deux personnages : Wolf et Lena . Tous les deux ne se connaissent pas mais sont les témoins d’un même mariage. Malheureusement quelques heures avant le mariage tout s’écroule ! Le mariage doit être reporté ! Ils ne se connaissent pas mais décident de rester la semaine suivante ensemble pour organiser et déplacer le mariage la semaine suivante, même lieu même heure. Cette aventure va leur permettre de se connaître, de tisser des liens…
J’ai retrouvé dans ce roman ce qui m’avait plu dans Du train où vont les choses… la délicatesse et la poésie de son écriture, la finesse des descriptions et des dialogues entre les personnages (qui cette fois, après les citations dans le premier roman lu, se partage des morceaux de musique). Il s’agit encore une fois d’une magnifique rencontre entre deux personnes faites pour que leurs chemins se croisent… J’ai ressenti comme une douceur, une tendresse pour les personnages en lisant ce livre. Je n’avais pas envie de les quitter mais envie de continuer à faire un bout de chemin avec eux…
Mille mercis encore à Francis Dannemark pour sa gentille attention qui m’est allée droit au cœur !
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