Du train où vont les choses à la fin d’un long hiver
Auteur : Francis Dannemark
91 p.
Robert Laffont, 2011

Parce que « la vie rappelle de temps en temps que le monde est tout petit », il décide de s’arrêter et de partir. Ce sera pour le Portugal, en train. Alors que le ciel additionne les nuages, Christopher croise sur le quai de la gare une inconnue, Emma, qu’il va découvrir le temps d’un voyage entre Bruxelles et Lisbonne, au cours d’une longue et belle conversation, à la fois tendre, émouvante, et toujours sincère.
Francis Dannemark, avec toute la délicatesse et l’élégance qui le caractérisent, nous offre comme à son habitude un court roman, subtil et délicat, sur les choses de la vie.
Je viens d’apprendre le décès de l’auteur par un article de Livres Hebdo et je tenais en repartageant ces deux chroniques lui rendre hommage. Toutes mes pensées vont vers sa famille et ses amis.

« La vie, c’est comme un solo de violon qu’on devrait interpréter en public tout en apprenant à jouer de l’instrument au fur et à mesure de l’exécution. » (Samuel Butler)
Un petit passage dans lequel nombre d’entre nous, amis blogueurs, se reconnaîtront :
-Vous aimez lire?
– Oui, beaucoup. En voyage, j’emporte toujours l’un ou l’autre ivre ; hélas, souvent, ce sont mes dossiers que je lis, ou je corrige les articles de notre petite revue mensuelle, ou alors je traduis des dépliants pour les nouveaux produits… Je n’ose plus entrer dans une librairie parce que je me ruine à acheter des livres que j’empile autour de mon lit et un peu partout dans mon appartement, ce ne sont plus des livres puisque je ne les lis pas, ce sont des meubles. ( p.44)

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