Roman

Du train où vont les choses à la fin d’un long hiver de Francis Dannemark

couv19977069Du train où vont les choses à la fin d’un long hiver

Auteur : Francis Dannemark
91 p.
Robert Laffont, 2011

En pleine crise de lassitude au cœur de la crise économique, Christopher, opérateur culturel belge de cinquante ans au bord de la faillite, souhaite ralentir et se recentrer sur des valeurs plus justes.
Parce que « la vie rappelle de temps en temps que le monde est tout petit », il décide de s’arrêter et de partir. Ce sera pour le Portugal, en train. Alors que le ciel additionne les nuages, Christopher croise sur le quai de la gare une inconnue, Emma, qu’il va découvrir le temps d’un voyage entre Bruxelles et Lisbonne, au cours d’une longue et belle conversation, à la fois tendre, émouvante, et toujours sincère.
Francis Dannemark, avec toute la délicatesse et l’élégance qui le caractérisent, nous offre comme à son habitude un court roman, subtil et délicat, sur les choses de la vie.
EDIT : Cette chronique est parue sur la première version de mon blog le 2 mars 2011. Suite à cette chronique, Francis Dannemark, l’auteur, et moi avions échangé plusieurs mails et il m’avait envoyé un exemplaire d’un autre de ses romans, paru en 2006 : Choses qu’on dit la nuit entre deux villes (Le Castor Astral. Une lecture qui avait été un coup de cœur.
Je viens d’apprendre le décès de l’auteur par un article de Livres Hebdo et je tenais en repartageant ces deux chroniques lui rendre hommage. Toutes mes pensées vont vers sa famille et ses amis.
cequejenaipensé Le temps d’un voyage en train, nos deux personnages apprennent à se connaître. Une va rendre visite à sa sœur à Lisbonne, l’autre reprend sa vie en main, va tenter de prendre un nouveau départ. En quelques 90 pages (et un titre presque aussi long que son contenu!), sa vie va changer, évoluer.Francis Dannemark a un style agréable à lire. En quelques pages, le temps d’un voyage Bruxelles-Lisbonne, l’auteur apporte une réflexion sur la culture et la vie. Plusieurs citations illustrent les propos de Christopher et Emma.

« La vie, c’est comme un solo de violon qu’on devrait interpréter en public tout en apprenant à jouer de l’instrument au fur et à mesure de l’exécution. » (Samuel Butler)

Un petit passage dans lequel nombre d’entre nous, amis blogueurs, se reconnaîtront :

-Vous aimez lire?

– Oui, beaucoup. En voyage, j’emporte toujours l’un ou l’autre ivre ; hélas, souvent, ce sont mes dossiers que je lis, ou je corrige les articles de notre petite revue mensuelle, ou alors je traduis des dépliants pour les nouveaux produits… Je n’ose plus entrer dans une librairie parce que je me ruine à acheter des livres que j’empile autour de mon lit et un peu partout dans mon appartement, ce ne sont plus des livres puisque je ne les lis pas, ce sont des meubles. ( p.44)

 

Une lecture rapide, agréable et qui fait réfléchir…

Une réflexion sur “Du train où vont les choses à la fin d’un long hiver de Francis Dannemark

  1. Pingback: Choses qu’on dit la nuit entre deux villes de Francis Dannemark | Les Lectures d'Azilis

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