Terminal 4
Auteur : Hervé Jourdain
365 p.
Pocket, 2021

L’ancien chef de groupe incendie des pompiers de Paris court, ses chaussures de sécurité accrochent le bitume, il enfile son casque rouge, vocifère en hurlant en doublant un bleu : – Bouge-toi le cul gamin !

Cette fois-ci, Lola et son équipière Zoé sont envoyé à l’aéroport pour enquêter sur une histoire de pièces d’or estampillée à la gloire d’une organisation terroriste. Sur place, elles vont également être témoin, par hasard, d’une autre affaire qui pour une raison obscure va devenir une priorité pour l’ne d’entre elle. Un incendie de voitures a eu lieu. Zadistes ? règlement de compte? simple accident ? Une chose est sûre : dans le coffre de l’une des voitures incendiées un corps a été trouvé. Et ça ne peut visiblement pas être considéré comme accidentel.
— Vous en pensez quoi ? la sollicite le substitut.
— Qu’elle n’avait rien à faire dans ce coffre. À première vue, c’est une femme, moins de trente ans.
— Et les causes de la mort ?
— Je ne suis pas légiste, mais j’espère seulement qu’elle était morte avant l’incendie.
Zoé et Lola vont prendre à coeur cette affaire même si leur relation d’habitude très complices et un peu conflictuelle à ce moment là. Toutes deux sentent l’affaire explosive et elles ont loin d’avoir tord.
Dans un premier temps, il va leur falloir identifiée la victime. Puis une fois cela fait, enquêter : dans le monde des taxis, de sa famille, de son travail… le tout lié à des magouilles politiques et économiques, sur fond d’écologie.
Les deux héroïnes sont de fortes têtes et quand elles ont une idée, elles foncent quitte à faire quelques remouds.
Le roman est ambitieux, engagé. dense. L’auteur aborde plusieurs thématiques qui s’entremêlent, mettant en scène des sujets d’actualité. Les deux personnages tiennent le roman mais plusieurs autres personnages seront important pour que l’intrigue tienne la route, prenne son ampleur.
Je suis rentrée assez vite dans l’ambiance du roman, j’ai apprécié les protagonistes, l’enquête complexe, alambiquée. Pourtant, j’ai décroché à un moment donné. Peut-être à cause de toutes ces manipulations, malversations politiques et économiques qui finissent par me lasser (trop réaliste malheureusement ?). Mais j’ai fini par rattraper les wagons quand tous les éléments commencent à s’emboîter, qu’un semblant de piste commence à se dessiner. Une chose est sûr, le roman porte de l’eau au moulin de la réfléxion sur l’impact écologique des réseaux aériens !

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